Justification :

J’ai choisi ce mot car je trouve qu’on le retrouve malgré nous souvent dans notre vie quotidienne. Des fois nous avons l’impression d’avoir entendu ou vu quelque chose alors qu’il ne sait rien passé. Certes nous pouvons croire que nous sommes devenus fous dans ces moments là. Mais il ne faut pas s’inquiéter, puisque tout le monde, ou presque, a déjà eu des hallucinations. Et puis quand nous avons l’impression d’halluciner, il s’agit plutôt d’une perception optique ou visuelle. En effet ce n’est pas tout à fait une illusion, c’est un peu différent. D’ailleurs on a tendance à confondre ces deux mots qui se ressemblent beaucoup. C’est ce que nous verrons dans la partie « synonyme ».

 

L’étymologie :

Hallucination vient de hallucinatio, onis en latin qui signifie l’« erreur », la « méprise » et l’« égarement ». En effet, vu que ce que nous voyons n’est qu’une perception, donc pas réel, alors nous nous trompons et nous égarons sur des choses « imaginaires ».

 

Les différentes définitions :

* Larousse du collège :

– Perception d’objets non réels mais ressentis par le sujet comme existants.

– Interprétation erronée d’une sensation

 

Il est aussi intéressant de regarder comment est défini ce terme en médecine puisque nous pouvons nous demander comment sont provoquées ces hallucinations.

*  Source : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/13419-hallucinations-definition :

Une hallucination est une perception erronée d’un stimulus qui n’existe pas. L’individu perçoit une information qui n’est pas réelle. Elle peut être sensitive, liée à chacun des 5 sens et donc être auditive ou visuelle, plus rarement gustative, tactile ou olfactive, et parfois associer plusieurs sens. On parle également d’hallucinations cénesthésiques lorsqu’une personne, habituellement une femme, perçoit comme des caresses ou des attouchements, hallucinations fréquentes dans la psychose paranoïaque. Les hallucinations peuvent être dues à la consommation de substances toxiques ou médicaments, à une maladie psychiatrique comme dans certaines psychoses ou une maladie neurologique

 

Les différentes hallucinations et leurs origines :

Source : http://sante.lefigaro.fr/sante/symptome/hallucinations/differents-types :

« – Les hallucinations auditives peuvent se traduire par de simples sons ou des sons plus complexes (paroles, chanson, voix adressant un message) continus et incessants. Ces hallucinations se retrouvent souvent dans les psychoses délirantes aiguës et chroniques.

– Les hallucinations cénesthésiques concernent la sensibilité interne. Le sujet halluciné a l’impression qu’une partie ou la totalité de son corps s’est transformé ou a été possédé par une force extérieure qui provoque des sensations.

– Les hallucinations psychiques sont considérées comme des fausses hallucinations car le sujet ne les ressent pas comme une perception personnelle mais comme une intrusion du monde extérieur dans sa propre vie psychique : un “Autre” s’est immiscé dans sa conscience et lui impose des images et des pensées. »

On peut donner comme exemple le film « Black Swan » pour les deux dernières hallucinations. (Lien de ce film vers la fin de cette article).

Autres sites intéressants si vous voulez avoir encore plus d’informations sur les hallucinations visuelles, olfactives et tactiles ainsi que les causes  :

http://www.psycom.org/Espace-Presse/Sante-mentale-de-A-a-Z/Hallucinations-auditives-entente-de-voix

http://www.esculape.com/psychiatrie/hallucinations.html

 

Deux synonymes :

• Illusion :

– Perception erronée due à une apparence trompeuse

– Interprétation erronée d’une sensation réellement perçue

– Apparence trompeuse dénuée de réalité

– Jugement erroné. Croyance fausse, mais séduisant pour l’esprit

Source : http://philo-bac.eu/cours/illusion.html

 

Les différences entre illusion et hallucination :

La personne est éveillée, consciente et perçoit des phénomènes extérieurs à elle mais il y a quand même des différences. Pour l’illusion le phénomène est réel grâce à un support qui existe (matériel) et donc visuel. Contrairement à l’illusion, le support de l’hallucination n’est pas réel donc il n’y a pas de support matériel. De plus elle concerne le visuel mais aussi le gustatif, l’auditif ainsi que le verbal (le fait d’entendre des voix). Il y a une autre différence entre ces deux termes. L’hallucination dépend de l’histoire, de la personnalité, de l’environnement et de l’expérience hallucinatoire de l’individu.

Source : http://carnets2psycho.net/theorie/histoire10.html

 

• Délire :

– Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable.

– Agitation mêlée de paroles incohérentes due à une forte élévation de température.

– Agitation extrême, exaltation causées par des passions violentes, enthousiasme exubérant, dépassant la mesure : La foule est en délire.

Source : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9lire/23118

 

Les différences entre délire et hallucination :

La personne est aussi réveillée dans les deux cas. Mais en ce qui concerne le délire, nous ne pouvons pas toujours parler de conscience mais plutôt d’inconscient. (Contrairement à l’hallucination). Puisque nous ne nous rendons pas forcément compte sur le coup que nous délirons.  En effet, nous avons tendance à confondre le réel et l’irréel. C’est ce que nous fait comprendre  Freud à travers sa citation, « l’inconscient est métapsychique et nous le prenons simplement pour réel »

Pour en revenir au terme délire, tout dépend de l’importance de ce dernier. Ainsi le délire peut être parfois être incontrôlable, ainsi que la personne concernée. En effet, il peut provoquer chez la personne des symptômes comme une forte agitation, un enthousiasme important ainsi qu’un problème de communication puisque leurs paroles sont incohérentes. Or l’hallucination peut provoquer des troubles aussi mais ils sont différents des délires. (exemple de trouble : rendre la personne dépressive). Mais quand nous hallucinons, nous nous agitons pas de façon anormale et nous arrivons à nous exprimer.

 

Deux antonymes :

– Réalité : Ensemble des phénomènes qui sont considérés comme étant vivants, existants et ayant une conscience. Opposé à tout ce qui est imaginaire, fictif.

– Sagacité : finesse de l’esprit qui fait découvrir et comprendre les choses les plus difficiles ; perspicacité

 

Citation :

Je n’ai pas trouvé une citation d’un philosophe alors j’ai choisi celle de Michaël Kami qui est un expert en stratégie américaine. Cette citation vient du livre “Bienheureux les fêlés … Tout le monde peut créer son entreprise”. Plus précisément dans le “Chapitre 2 : Neuf mois pour passer du rêve à la réalité…”. Ce livre est apparu le 20 mars 2003 et a été écrit par Philippe BLOCH.

«  Une vision sans action n’est qu’une hallucination »

Sources : http://www.bienheureuxlesfeles.com/chap2.html

http://www.laffont.fr/site/bienheureux_les_feles_&100&9782221099292.html

Une vision sans action supposerait qu’on voit ou imagine quelque chose mais que ça ne bouge pas. Cette chose est fixe. Alors une, et bien “qu’une” seule, hallucination serait le fait de regarder quelque chose sans mouvement et sans vie. Effectivement comme nous l’avons vu avant si ce n’est pas réel et pas existant alors cela ne vit pas. Donc on peut en déduire que l’hallucination est irréelle et vu que ça n’existe pas alors ça ne bouge pas. Alors y a-t – il une raison de regarder quelque chose sans vie ? sans intérêt ?

Une de ces raisons peut être la beauté de la chose. Par la beauté de cet objet on peut imaginer qu’elle vit, qu’elle a une âme. Je m’explique : un paysage peint sur une toile. Ce paysage est fixe, cependant on peut lui donner vie soit en imaginant que celui-ci bouge (des feuilles tombes, les animaux se déplacent,… ) soit en imaginant que nous sommes dans ce paysage (nous pouvons toucher, observer les mouvements et actions qui se produisent). Nous faisons partie de cette peinture et tout dépend de nous et de notre imagination.

 

Interprétation personnelle :

Je trouve que ce mot est parfois mal utilisé par certains d’entre nous car nous le confondons beaucoup avec le mot illusion. (Nous avons vu les différences avant). Ce mot est parfois utilisé mais exagéré par rapport à certaines situations. Par exemple, quand on pense que quelqu’un a parlé, on lui demande ce qu’il a dit. Et nous nous rendons compte qu’il n’a justement rien dit. En fait , il s’agit seulement d’un autre bruit qu’on a imaginé. Alors, spontanément, on peut imaginer que la personne hallucine et que la folie a pris le dessus. Je m’explique, quand on dit à quelqu’un qu’il a des hallucinations, cela peut signifier que la personne est folle, qu’elle a des délires. On pourrait même croire que cette dernière a peut-être un problème psychologique mais tout dépend de l’intensité de l’hallucination. Il y a vraiment différents niveaux d’hallucination.

Cela peut aller d’une petite hallucination, un point rouge sur le mur qui apparaît quelques secondes, à une hallucination extrême comme imaginer que des épines sortent de notre peau.

Pour moi quand on utilise le terme hallucination, cela me fait penser principalement penser aux films « Black Swan » et « Hunger games : l’embrasement ». Dans ces deux films les deux actrices principales hallucinent. L’hallucination de celle qui joue dans « Black Swan » (Natalie Portman) augmente de plus en plus et finit par l’envahir complètement. Il est le parfait exemple de l’hallucination à un niveau élevé.

Quant à l’actrice (Lawrence jennifer) dans le film « Hunger games », son hallucination n’est que passagère et un peu élevée puisqu’elle provient de piqûres d’abeilles tueuses qui sont soignées rapidement.

On peut voir deux types d’hallucination grâce à ces deux exemples. L’une étant plus forte que l’autre. D’ailleurs cela ne dépendrait-il pas de notre personnalité ? En effet, si nous reprenons l’exemple de Natalie Portman dans le film, son hallucination est due à une crainte de se faire voler son rôle, qu’elle attendait tant, dans une pièce de danse classique. Mais on découvre dans le film que sa rivale est en fin de compte elle-même. Elle est dans un état second.

 

L’état second :

Définition : État d’une personne qui n’a pas conscience de ce qu’elle fait. (Linternaute)

Chez les Surréalistes :

“Les moyens d’explorer le subconscient sont nombreux : s’abandonner au rêve, à la démence pour un temps, provoquer un état second ou d’euphorie par la prise de drogue.”

Source : http://short-edition.com/classique/courant/surrealisme

 

Je trouve que le petit paragraphe qui suit résume bien la définition de l’état second d’après les Surréalistes.

“Pour laisser libre cours à l’imagination, les surréalistes ont porté une attention particulière à la vie inconsciente, au rêve, le suscitant par tous les moyens, dont l’hypnose. Ils voulurent retirer les barrières qui séparent la réalité du rêve, le conscient de l’inconscient. Le rêve devient un moyen de connaissance et non plus, comme chez Freud, dont ils s’inspirent, le lieu où la conscience refoule ce qu’elle ne peut admettre. Il permet à l’imagination de s’enrichir d’images toujours renouvelées, de sensations qui ne sont pas passées par le tamis de la réflexion… Il s’agit non seulement du rêve opposé à la veille, mais du rêve éveillé, état second qui peut surgir, volontairement ou non, qui déplace et déforme les objets de la réalité objective pour en faire paraître de nouveaux qu’ils masquaient.”

Source : http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/surr%C3%A9alisme/95026

 

Bande annonce du film “Black Swan” :

 

Illustration :

Il est difficile de trouver une image qui illustre l’hallucination sans illustrer aussi l’illusion optique puisque l’hallucination vient de nous. Donc l’image qui suit, est à la fois les deux.

 

 

Illusion de Akiyoshi Kitaoka avec son aimable autorisation. Akiyoshi Kitaoka « Trick eyes » ©Tokyo: Kanzen 2002.

L’effet est produit par l’utilisation de motifs répétés et la façon dont les différentes couleurs sont agencées. Le cerveau confond analyse des contrastes et mouvement. Lorsque la vision périphérique capte des variations de luminosité, le cerveau interprète cela comme un mouvement. En revanche, la vision centrale est intacte.

Source : http://www.yogadesyeux.com/blog/wp-content/uploads/2011/04/illusion-Akiyoshi1-e1303148788458.png

 

Voici d’autres sites où l’on peut voir d’autres images dans le même genre que celle d’avant :

http://gregorymoine.com/wp-content/uploads/2007/12/octavio-campo-famille-general.jpg : Petit défi !  Sur cette image vous êtes censés trouver 9 personnages, si vous n’arrivez pas à tous les voir vous pouvez toujours me demander ou les chercher sur Internet.

http://lechemindel-un.over-blog.com/article-illusions-d-optique-incroyables-112938952.html

 

Un exemple tout simple qui peut illustrer notre hallucination : Quand nous voyons un animal pas très loin de nous et que nous savons qu’il a des puces, instinctivement il se peut qu’on ressente des démangeaisons rapidement. Puisque nous allons imaginer qu’il peut nous contaminer s’il s’approche de nous et que nous avons à notre tour des puces.

 

COTIN Alicia, Term S