Zéro faute !
On s’inscrit pour la dictée le mercredi 6 mai prochain à 13h45 ? Chiche 😉 Relevons le défi !
Zéro faute !
On s’inscrit pour la dictée le mercredi 6 mai prochain à 13h45 ? Chiche 😉 Relevons le défi !
Elle est faite par un groupe d’étudiant.es de Paris 7 : “Les Cinéastes très très mobiles”.
C’est la première d’une série à laquelle je vais participer puisqu’elle porte sur les thèses en cours d’écriture. J’ai pensé à Louise en regardant cette vidéo 😉 Très intéressant pour la bioéthique :
Sans les verbes !
Voici un extrait du poème de Loïc Demey, Je, d’un accident ou d’amour, paru au Cheyne Editeur en
2014 (pages 25, 26).
« 7.Jour deuxième
On se retrouvailles à l’égal de la veille, proches du bassin au séant du sénat. On se promenade quand Adèle se banc. Je me feuille, me tabac et m’à côté d’elle. Je lui main sur le bras, je lui doucement.
Adèle me projet de visite. De Sacré-Cœur, de Concorde, de Cité des Fleurs. Je me partant. On s’immobile. Elle se timidité, je me peureux, on se blanc des yeux comme deux bleus.
On se résolution de métro. Finalement on se station. Elle me tête sur l’épaule, elle me délicatement. On s’acclimatation, on s’apprivoisement. Adèle me psychologie, je la philosophie. Elle me Freud, je la Nietzsche, elle me Lacan, je la Socrate. On se connaissance de soi et ennui des autres. On s’entente, on s’osmose. On se fusion d’esprits. On se rire et sérieux.
Pendant le confinement, la cinémathèque française ouvre ses archives. Chaque soir, un film introuvable dans le commerce est proposé en ligne, sur le site Henri.
Il en est de même du Centre Pompidou (on a parlé de ce musée quand on faisait “art et société” : c’est le musée d’art moderne) : tous les mercredis à 15h, un film de cinéma expérimental est mis en ligne. Si vous aimez le bizarre, l’étrange, l’énigmatique, c’est ici.
Je vous espère en forme.
Pas de nouvelles de certain.es : est-ce qu’Ana, Zacchary, Samuel, Erwan, Thimothée… vont bien ? Et tou.te.s les autres ? Lisez, lisez, lisez…
Voici le petit air du jour (je vous recommande d’écouter en particulier le doux son du tuba) :
Contente de voir revenir les AVE en force 🙂
Bon choix de mots !
En attendant d’avoir le temps de vous proposer des retours, voici un texte de philosophie chinoise à méditer :
“Le Tao est comme un bol vide,
Qui, lorsqu’on l’utilise, ne peut jamais être rempli.
Abîme sans fond, il semble être l’origine de toutes choses.
Il émousse tout rebord coupant,
Il dénoue tout enchevêtrement,
Il harmonise toute lumière,
Il unifie le monde en un tout.
Caché dans les profondeurs,
Il semble pourtant exister pour toujours.
Je ne sais pas de qui il est l’enfant ;
Il semble être l’ancêtre commun de tout, le père des choses”.
Une émission à écouter (au moins 30 mn, au mieux une heure), avec des questions pour vous guider :
A partir de 10h ce matin, je veux voir pleuvoir des fiches abécédaires sur ce blog : tant de mots entendus et prononcés en boucle ces derniers jours, qu’il serait intéressant d’analyser et de questionner… Ne les laissons pas passer sans nous en emparer !
Je l’ai trouvée dans la liste des questions que vous avez posées en début d’année :
Doit-on respecter la liberté d’autrui pour être libre ?
Proposez vos problématiques en commentaire. Par rapport à la liberté, posez bien la définition “faire ce que l’on veut” comme une doxa : elle doit absolument être discutée. Pensez aussi à bien distinguer liberté absolue et liberté relative.
Je proposerai un corrigé la semaine prochaine. D’ici là, portez-vous bien, en prenant soin de vous tout en gardant votre joyeux sens de l’insouciance :
Voici le texte dont je parlais (façon de dire, car je claviérais, à vrai dire, j’azertyuiopais) hier à Sarah, sur le document de travail des PA :
“Morale.
Dieu ayant fait le ciel et la terre qui ne sentent point le bonheur de leur être, il a voulu faire des êtres qui le connussent et qui composassent un corps de membres pensants. Car nos membres ne sentent point le bonheur de leur union, de leur admirable intelligence, du soin que la nature a d’y influer les esprits et de les faire croître et durer. Qu’ils seraient heureux s’ils le sentaient, s’ils le voyaient, mais il faudrait pour cela qu’ils eussent intelligence pour le connaître, et bonne volonté pour consentir à celle de l’âme universelle. Que si ayant reçu l’intelligence ils s’en servaient à retenir en eux‑mêmes la nourriture, sans la laisser passer aux autres membres, ils seraient non seulement injustes mais encore misérables, et se haïraient plutôt que de s’aimer, leur béatitude aussi bien que leur devoir consistant à consentir à la conduite de l’âme entière à qui ils appartiennent, qui les aime mieux qu’ils ne s’aiment eux‑mêmes.”