Pourquoi avoir choisi le mot gloire?

La gloire, cette quête ultime de reconnaissance et d’admiration, a toujours fasciné les hommes et les femmes de tous les temps. Depuis toujours, les humains ont cherché à laisser leur empreinte sur le monde et à être admirés. Que ce soit pour l’art, la politique, la science, le sport ou tout autre domaine, la gloire est souvent considérée comme un symbole de succès. Cependant, la quête de la gloire peut également être source de danger et de destruction. Elle peut conduire à la vanité, à la jalousie et à la rivalité. Malgré cela, la gloire reste un objectif commun pour de nombreuses personnes. Mais qu’est-ce que la gloire attribuée ? Est-ce une question de renommée et de reconnaissance publique, ou bien est-ce quelque chose de plus profond, lié à notre estime de soi et à notre sens de l’exécution du personnel ? Lire la suite...

La première invention pour déterminer  les heures, créé en 2000 ans avant Jésus Christ, était un cadrant solaire. Cela signifie que les heures étaient indiquées par le positionnement du soleil. Maintenant, grâce a l’horloge, nous pouvons nous renseigner sur l’heure plus précisément. Elle nous permet de nous repérer dans la journée pour être ainsi coordonnée avec le monde qui nous entoure. Par exemple, elle est très utilisée pour savoir l’heure du goûter, pour compter les secondes avant la fin des cours, ou bien pour donner un rendez-vous. Une horloge est fréquemment utilisée au quotidien, c’est pour cela que j’ai choisi ce mot. Lire la suite...

Quand on m’a demandé de choisir un mot pour écrire mon article philosophique, je ne savais vraiment pas quoi prendre. Plein d’idées me traverseraient l’esprit et une multitude de mots me venaient en tête sans qu’un seul ne se démarque des autres : c’était un véritable chaos !

C’est alors que j’eus une illumination : le chaos est un mot souvent utilisé pour désigner le désordre et la confusion. Mais savons-nous réellement de quoi il retourne ?

J’ai alors décidé d’étudier ce mot bien trop méconnu pour désépaissir l’aura mystérieuse qui l’entoure. En effet, je trouve dommage qu’un terme aussi couramment employé ne soit connu qu’en surface et que beaucoup ignorent son origine et ses nombreuses significations.

 

Étymologie

 

Le mot chaos a pour étymologie le terme latin chaos qui vient du grec Χάος/Kháos, signifiant “ouverture”, “abîme” et désignant le premier état de l’univers. En effet, le chaos représente en mythologie grecque une profondeur béante avant l’apparition des dieux Éros, Gaïa, Tartare, Érèbe et Nyx : cela explique son origine dans le mot “abîme”.

 

définition

 

A – Espace immense indifférencié préexistant à toutes choses, et notamment à la lumière. (CNRTL – TLFi, 1994)

B – Désordre de l’univers, avant la Création. (CNRTL – Dictionnaire du Moyen Français, 1330-1500)

C – Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l’image de la destruction, de la ruine, du désordre. (Dictionnaire Larousse, 1960)

D – Entassement naturel et désordonné de blocs, de rochers. (Dictionnaire Le Petit Robert, 1967)

 

Les définitions A et B relèvent du domaine de la cosmogonie (théorie expliquant la formation de l’univers) et de la théologie tandis que la définition C définit le sens de chaos le plus couramment utilisé. Quant à la définition D, elle appartient au domaine de la géographie physique. On peut constater que les deux dernières définitions donnent un sens plus concret au mot chaos alors que les deux premières relèvent de la croyance et de la religion.

Celles-ci nous indiquent que selon certaines croyances, notamment la mythologie grecque, le chaos désigne le désordre précédant l’intervention de Dieu ou des dieux. Paradoxalement, Chaos (aussi appelé Abime) serait une divinité primordiale à l’origine de toutes les déités grecques, caractérisée par un gouffre sans fond s’opposant à la Terre (qui permet la stabilité) et par un milieu où l’orientation est impossible et où l’on chute dans tous les sens.

Ce terme est par la suite devenu un nom commun à caractère plutôt péjoratif utilisé pour désigner ce qui est désordonné et confus.

 

synonymes et antonymes

 

Synonymes :

•  Désordre : Manque d’ordre; défaut de rangement, de disposition fonctionnelle ou esthétique. (CNRTL)
• Tohu-bohu : A – Chaos originel, état initial de la terre (CNRTL) B – Grand désordre, agitation confuse. (CNRTL)

Le désordre diffère du chaos car contrairement à lui, il ne relève pas du domaine de la mythologie et de la religion.

Le tohu-bohu vient de l’hébreu ancien תֹ֙הוּ֙ וָבֹ֔הוּ, tōhū wābōhū et apparaît dans la Genèse pour décrire l’état primaire du monde contrairement au chaos qui trouve son origine dans la mythologie grecque. En outre, le tohu-bohu désigne seulement un état et non pas un dieu et ne peut pas être utilisé dans le domaine de la géographie physique.

Antonymes :

• Harmonie : Combinaison spécifique formant un ensemble dont les éléments divers et séparés se trouvent reliés dans un rapport de convenance, lequel apporte à la fois satisfaction et agrément. (CNRTL)
• Ordre : Disposition, relation intelligible entre les choses. (CNRTL)

 

extrait philosophique

 

« Il faut encore avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse », Friedrich NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra, 1883-1885

Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900) est un philosophe, critique culturel, compositeur, poète, écrivain et philologue allemand du XIXe siècle. Il est principalement connu pour ses idées de la volonté de puissance et du surhumain. Entre 1883 et 1885, il publie son livre de poèmes philosophiques Ainsi parlait Zarathoustra, sous-titré « Un livre pour tous et pour personne » (en allemand : Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen). Il y met en scène un prophète annonçant la mort de Dieu et la possibilité de devenir des surhommes.

 

Dans un premier temps, on pourrait supposer que cette citation signifie que dans une situation de crise (dont “chaos” serait la métaphore), on pourrait avoir l’occasion de découvrir de nouvelles opportunités ou d’autres directions possibles afin de sortir grandi de l’épreuve. Cette période de crise nous permettrait de percevoir de nouveaux chemins et qui sait, peut être que l’un d’eux nous mènerait au bonheur, dont “une étoile qui danse” serait la métaphore. Cette “étoile” pourrait également symboliser une nouvelle lumière, une lueur d’espoir. Le chaos serait alors le prix à payer pour la voir émerger.

À titre d’exemple, une dispute entre deux personnes aboutira parfois à une prise de conscience de certains problèmes et constituera alors une occasion d’y remédier. De plus, on peut supposer que Nietzsche fait référence dans sa citation à la mythologie grecque, plus particulièrement à la naissance des divinités primordiales Gaïa, Tartare et Éros, engendrées à partir de Chaos.

 

Dans un deuxième temps, on peut également supposer que la citation signifie qu’il faut toujours garder une part de mystère, d’incertitude dans nos envies : si l’on sait toujours exactement ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas, il n’y a plus de place dans notre esprit pour la fantaisie. Ne pas savoir ce qui nous attend et laisser une place au hasard pourrait aboutir à de belles opportunités qui n’auraient jamais pu être découvertes autrement. Par exemple, il arrive souvent qu’un imprévu nous amène à des situations bien plus divertissantes que ce que nous avions prévu de faire au départ. L'”étoile qui danse” de la citation illustrerait alors cette notion de fantaisie et d’amusement que nous procure parfois l’incertitude.

 

Dans un troisième temps, on peut supposer que le chaos s’opposant à l’ordre, la citation signifierait qu’avoir un esprit trop “rangé”, c’est-à-dire hermétique à toutes formes de vagabondage ou même de rêverie, pourrait tuer notre créativité et notre liberté de penser. En effet, puisque le Chaos est à l’origine de la création du monde, il semble cohérent qu’il symbolise la créativité ou la volonté créatrice. Lire la suite...

Il arrive parfois, que l’on rencontre des moments de grisaille dans notre vie, des moments où l’on “dérape”. Dans ces moments là,  être seul et prendre le temps de réfléchir pour ne pas agir par impulsivité semble pour moi être la meilleure solution afin de repartir du bon pied.

Lorsqu’une personne est seul, on dit qu’elle est solitaire. Or, cela ne signifie pas se sentir seule car dans ces cas là, on parlera de solitude. En effet, être solitaire c’est être indépendant c’est à dire que parfois, de simple moment en harmonie avec soi-même suffisent pour se recharger. Tandis que d’autres personnes vont se sentir seul dans des moments où ils ne le sont pas forcément comme lorsqu’elles sont en compagnie de proches. C’est dans ces moments là que la souffrance va prôner alors qu’être solitaire ne signifie pas quelque chose de négatif : cela peut même s’avérer être une qualité. C’est ainsi, afin d’éclaircir au mieux cette confusion que je vous invite à lire cet article.

 

ÉTYMOLOGIE :

Le terme solitaire est de la même famille que le mot solitude. Ainsi, il provient du latin solitarius qui signifie isolé qui lui est dérivé de solitas provenant du verbe solus qui signifie seul.

(source : la langue française)

 

DÉFINITIONS :

 

• A. Qui vit dans la solitude et s’y complaît.

(le Robert)

• B.  Qui est momentanément sans compagnie ou qui recherche la solitude

(Larousse)

• C. Qui est momentanément ou le plus souvent sans compagnie; qui fait quelque chose seul, sans être accompagné.

(CNRTL)

On peut constater que ces 3 définitions associent le fait d’être solitaire avec le nom solitude. Cependant, elles diffèrent en deux points. En effet, on remarque que les définitions B et C intègrent l’adverbe “momentanément” à leur définition. Cet ajout indique une subtilité non-négligeable : être solitaire n’est que temporaire. Ce n’est donc pas un état durable sur le long terme, au contraire de la solitude qui peut quant à elle persister. En outre, la définition A est accompagnée du verbe “complaire” qui signifie que vivre seul est plaisant pour le solitaire. Il se suffit à lui-même. Néanmoins, les 2 définitions (B et C) ajoutent l’idée de non nécessité d’être en compagnie d’amis, de famille ou de proche.

 

SYNONYMES :

 

• seul  Sans compagnie, séparé des autres momentanément ou durablement

 

• isolé Se mettre à l’écart.

(CNRTL)

Être seul diffère d’être solitaire, puisqu’il a une connotation davantage négative. En effet, être solitaire n’est ni une bonne chose ni une mauvaise chose. De plus être solitaire peut être est une préférence avec laquelle on naît ou bien une prise de conscience : il y a des temps seul, mais aussi avec des temps de partage avec ses amis. On ne naît pas seul, on le devient, par choix.

 

Le fait d’être isolé est une action effectuée par soi-même, par choix ou par obligation. En effet, toute mise à l’écart est fréquemment signe de séparation. A contrario d’un solitaire qui lui ne se sépare de personne : il prend seulement un temps pour se ressourcer, mais n’efface en aucun cas les relations qu’il entretient avec ses proches.

 

ANTONYMES :

 

• mondain Qui est propre à la société des gens en vue, à ses habitudes et à ses divertissements.

 

• sociable Apte à vivre en société

(CNRTL)

CITATION :

 

” Dans la solitude, le solitaire se ronge le cœur ; dans la multitude, c’est la foule qui le lui ronge.

Choisis donc !”

 

Cette citation est tirée du livre “Humain, trop humain” de Friedrich Nietzsche écrit en 1878.

Il est possible de scinder cette citation en 2. Dans la 1ère partie,  être solitaire amène la souffrance. En effet, le fait “qu’il se ronge le cœur” signifie qu’il s’afflige une telle souffrance, un tel désespoir à être tout seul . Au contraire, lorsque le solitaire se retrouve accompagné, la compagnie qui le ronge laisse place à une nouvelle phase de souffrance.

Il nous arrive d’être incurablement seul dans une foule où on ne se reconnait pas. Ainsi, se mêler à la foule ne rend pas plus heureux car l’effet de groupe n’est qu’une illusion. C’est pourquoi, l’individu solitaire s’isole d’un groupe.

L’affirmation “choisis donc” implique un choix dans lequel la conclusion reste la même : être seul et malheureux ou être accompagné et malheureux. Dans les 2 cas, c’est la souffrance qui prône.

 

ILLUSTRATION :

 

(source ouest-france)

Il s’agit d’une photo prise sur le journal Ouest-France dans un article intitulé “Les gens qui préfèrent être seuls partagent souvent ces 11 traits de personnalité spéciaux”  rubrique psychologie et comment mieux gérer ses émotions.

On y voit un homme assis, dans une posture légèrement décontractée,  sur un ponton en bois en train d’admirer des montagnes surplombant le couché du soleil. Lire la suite...

Provenant d’un langage très soutenu, vous vous demandez surement ce que signifie ce mot que l’on utilise peu, voir presque pas dans le langage courant. C’est donc dans cet article que tout vous sera expliquer.

 

Etymologie

Impécuniosité, dérivé de pécunieux, qui provient du latin pecuniosus, qui signifie ” qui a beaucoup de bétail ” ce qui sous-entend qu’il est riche. Ce mot est également composé du préfixe négatif im- et du suffixe -ité.

 

Définitions

Selon le CNRTL :

1. Manque d’argent.

Selon le Larousse :

1. Manque d’argent.

Selon le Robert :

1. Manque d’argent.

Ces trois dictionnaires ont exactement la même définition de ce mot. Nous pouvons donc conclure que l’impécuniosité est tout simplement un terme savant pour désigner le fait qu’on manque d’argent.

Synonymes et antonymes

• Synonymes

Pauvreté : Etat, condition d’une personne qui manque de ressources, de moyens matériels pour mener une vie décente. (CNRTL)

Contrairement à l’impécuniosité, la pauvreté n’est pas seulement un manque d’argent mais aussi de tout ce qu’un être humain a besoin pour vivre.

Misère : Condition pénible de nature physique, matérielle ou morale, susceptible d’inspirer la pitié. (CNRTL)

Pour le cas de la misère, cela peut concerner un cas de nature physique, ce qui n’est pas le cas de l’impécuniosité.

Indigence : État, situation de besoin, de manque. (CNRTL)

La définition de l’indigence est assez large. En effet, elle ne sous-entend pas un manque d’argent mais un manque plus général, qui peut être aussi bien moral que matériel

• Antonymes

Richesse : Abondance de biens, de moyens, de revenus; état, condition d’une personne qui possède des biens très importants, qui a beaucoup de ressources, de revenus. (CNRTL)

Contrairement à l’impécuniosité, la richesse est une situation où on ne manquent d’argent en aucun cas, et parfois une situation où on possède de l’argent en quantité trop importante.

Abondance : Ce qui est disponible en très grande quantité (ressources, richesses, choses nécessaires ou utiles à la vie, etc.). (CNRTL)

L’abondance est le contraire absolu du manque. Par définition, c’est donc bien un antonyme de l’impécuniosité.

Source : Le robert

Citation

” Des résultats sont souvent obtenus par une impécuniosité et une audace qui n’auraient jamais pu être obtenues par des méthodes ordinaires. ” MACHIAVEL

Cette citation de Machiavel est très intéressante car elle nous montre que l’impécuniosité peut être une qualité lorsqu’elle est mêlée à l’audace. En effet, le manque d’argent peut nous faire réaliser des choses que nous n’aurions pas fait si nous n’étions pas dans cette situation là.

 

Interprétation personnelle

J’ai choisi ce mot là car le manque d’argent est une situation qu’on connait tous de près ou de loin, mais que le terme impécuniosité qui provient du langage soutenu, est un mot que peu de gens connaissent et j’ai trouvé important de faire connaitre ce dernier. Personnellement, c’est un mot que je connais depuis seulement quelques mois, et j’avoue, connaitre ce terme n’a pas changé ma vie. En revanche, cela m’a permis d’étoffer mon vocabulaire et parfois d’impressionner mon entourage.

 

Illustration Lire la suite...

Parce que je n’avais pas le comportement que l’on attendait de moi à un moment précis, on disait de moi que j’étais lunatique alors que c’était simplement pas le moment pour moi. Contrairement à la Schizophrénie ou à la Bipolarité, être lunatique n’est pas une maladie mais seulement un état d’esprit ou une facette de notre caractère.

Lunatique est devenu un mot utilisé n’importe où, pour n’importe quelle situation. Par exemple, vous passez un bon moment en compagnie de vos amis avec qui vous riez, ensuite une parole ou un geste déplaisant, vous énerve et votre humeur change. Vos amis diront sûrement que vous êtes lunatique alors que vous êtes simplement un peu contrarié. Les définitions vont nous aider à y voir plus clair et à définir exactement le terme Lunatique.

 

 

D’après le dictionnaire Larousse LUNATIQUE a deux sens qui sont:

1. Dont l’humeur, les dispositions à l’égard des autres changent trop souvent.
2. Au Québec, qui est distrait, dans la lune, qui a la tête ailleurs.

(Larousse.fr)

D’après le dictionnaire du CNRTL LUNATIQUE a plusieurs sens bien différent mais nous allons nous baser sur la première:

Qui est influencé par la lune; qui présente des caractères rappelant certains aspects de la lune ou de son influence (aspect changeant, rêve, naïveté, folie…)

(CNRTL.fr)

Avec ces trois définitions nous remarquons que lunatique est un mot changeant. De plus, d’un pays à l’autre ou d’une culture à l’autre nous n’avons pas la même définition de ce mot. La première définition du dictionnaire Larousse est l’idée que l’on se fait du mot lunatique cependant  la définition du CNRTL complète bien cette première définition en apportant la notion de la Lune, qui est connu pour avoir des aspects changeant. Et la deuxième définition du Larousse, la définition québécoise, concerne plus un point de vu et une manière de parler différente de la notre.

Maintenant intéressons- nous à l’étymologie de ce mot:

ETYMOLOGIE :

Le mot lunatique est de la même famille que le mot Lune, le satellite de la Terre. Le mot latin lanaticus d’où provient lunatique signifie  « qui vit dans la lune », « d’une durée d’un mois » et « fou ». C’est tout naturellement que, en français, lunatique est un adjectif qui signifiait à l’origine « pris de folie périodiquement ».

(orthodidacte.com)

Le premier sens du mot Lunatique se rapprocherait donc de la schizophrénie et de la bipolarité d’aujourd’hui. Avec le temps, il a donc perdu en impact et n’est devenu que la signification de quelqu’un qui change d’humeur. Finalement, nous pouvons dire qu’il a perdu son sens.

 

SYNONYMES :

• Frivole : Qui est superficiel et s’attache à des choses futiles.
• Fantasque : Qui est sujet à des fantaisies qui agit en dehors des règles établies.

(le robert) 

Ces deux synonymes complètent bien le mot lunatique mais n’ont pas vraiment la même définition que ce dernier. Frivole à des tendances négatives, par exemple, on peut utiliser ce mot pour qualifier un adulte qui a un comportement enfantin. Tandis que fantasque, lui, peut avoir des bons côtés, la fantaisie et le dépassement des règles n’est pas toujours un vilain défaut, mais il faut que cette fantaisie reste dans un cadre acceptable.

 

ANTONYMES Lire la suite...

De nos jours, avec les réseaux sociaux, nous sommes constamment jugés sur ce que nous aimons, ce que nous faisons ou pensons. Avec cette pression sociale qui pèse sur nos épaules, on en vient facilement à dire ou à faire des choses que nous ne pensons pas afin d’être accepté par les autres. Ces habitudes que nous prenons sont hypocrites et pourtant nous les trouvons de plus en plus normales. Serions nous entrain de normaliser l’hypocrisie ? Mais avant tout, qu’est-ce que l’hypocrisie ?

 

ÉTYMOLOGIE:

Le mot hypocrisie a pour origine hypocrisis, du grec ancien υ ̔ π ο ́ κ ρ ι σ ι ς qui signifie mimique; imitation de la manière de parler et des gestes de quelqu’un.

(source: site du CNRTL)

 

DÉFINITIONS:

• Déguisement en matière de dévotion ou de vertu.

(source: site du Furetière)

Caractère d’une personne qui dissimule sa véritable personnalité et affecte, le plus souvent par intérêt, des opinions, des sentiments ou des qualités qu’elle ne possède pas.

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Introduction : 

« C’est prouvé scientifiquement ». Combien de fois avez-vous entendu cette phrase type lors de débats ? Cette banale expression, qui sonne comme “le débat est clos”, suppose que l’argument avancé est incontestable et irréfutable uniquement en raison de son caractère scientifique. En effet, lorsqu’on a choisi une filière scientifique ou qu’on a étudié les sciences, on a plus facilement tendance à favoriser les raisonnements basés sur la démarche scientifique ainsi que l’utilisation de chiffres issus d’études, pour que nos arguments soient plus convaincants.  Mais n’est il pas possible d’acquérir des connaissances sans fait scientifique ?  Tout ce qui n’est pas issu de la science serait donc forcément davantage critiquable ?

Etymologie :

Le nom commun scientisme émane du nom  science, provenant du latin “scientia”, signifiant la connaissance, lui-même dérivé du verbe scire, la conscience, le fait d’avoir connaissance. Le suffixe, ici péjoratif : -isme désigne un comportement, une attitude.

Le biologiste, Felix Le Dantec ( 1869-1917 ), est le premier à utiliser ce terme en 1911 dans un article paru dans La Grande revue : «Je crois à l’avenir de la Science : je crois que la Science et la Science seule résoudra toutes les questions qui ont un sens ; je crois qu’elle pénétrera jusqu’aux arcanes de notre vie sentimentale et qu’elle m’expliquera même l’origine et la structure du mysticisme héréditaire anti-scientifique qui cohabite chez moi avec le scientisme le plus absolu.». Le scientifique pose alors une première définition du scientisme basée sur  le comportement donc il fait preuve.

Le mot a connu son apogée entre la moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle et a été utilisé par de nombreux philosophes tels que Jules de Gaultier en 1911.

Source : ( www.toupie.org )

Définitions : 

Domaine de la didactique :

CNRTL, 2012:  Attitude consistant à considérer que toute connaissance ne peut être atteinte que par les sciences, particulièrement les sciences physico-chimiques, et qui attend d’elles la solution des problèmes humains.

Le Robert, 2022 : Attitude philosophique consistant à considérer que la connaissance ne peut être atteinte que par la science, et que la connaissance scientifique suffit à résoudre les problèmes philosophiques.

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Mystères, sorcellerie, blasphème, n’est-ce pas ce que nous évoque le mot profane ? Pourtant, est-ce vraiment sa véritable signification ? Il semble que la notion de profane ne soit pas bien comprise c’est pour cela qu’il est important de l’éclaircir. De plus, la plupart du contenu (musique, œuvres d’art …) que nous consommons dans la société actuelle est profane. Dès lors, il semble important de s’avoir en quoi il l’est.

Le mot profane introduit les  notions de religion et de sacré ainsi que leurs limites. Cela permet de développer des arguments pour une éventuelle dissertation. En effet, la notion de profane permet d’introduire une absence de religion.

Étymologie

Profane vient du latin profanus de pro «devant» et fanum «lieu consacré, temple». Cela signifie donc “ce qui est devant le temple” soit “ce qui n’est pas sacré, consacré” car ce n’est pas dans un lieu sacré.

Définitions

Qui est dépourvu de caractère religieux, sacré ; qui a trait au domaine humain, temporel, terrestre. Qui porte atteinte au caractère sacré de quelque chose ; impie, sacrilège (vieilli). Personne qui n’a pas de religion ou est étrangère à la religion considérée. Qui n’est pas initié à quelque chose (un art, une science, une technique, certains usages). (cnrtl)

terme opposé à “Saint et Sacré”, hors l’Eglise et les cimetières tous les autres lieux sont profanes. Se dit aussi de celui qui raille les mystères de la religion, qui est indigne d’être admis dans les cérémonies sacrées. Se dit aussi des ignorants ou des ceux qu’on méprise assez pour ne leur vouloir pas découvrir les secrets d’un art, dont ils raillent, parce qu’ils n’en connaissent pas les principes. (dictionnaire le Furetière)

Qui est étranger à la religion (opposé à religieux, sacré).  Personne qui n’est pas initiée à une religion. Qui n’est pas initié à un art, une science, un domaine. (lerobert.com)

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