Résilience

Le terme résilience est important à connaitre car il désigne la capacité à rompre avec un traumatisme. A la fin de la 2nde Guerre Mondiale, l’humanité a  fini choquée et traumatisée par l’atrocité de la guerre, avec les camps de concentrations et d’exterminations, ainsi que par les génocides créés par Staline. La population a voulu se forcer à oublier ces atrocités et se sont forcé à ne pas en parler, pour “oublier”

Étymologie :

vient du latin “resilire” qui veut dire “sauter en arrière”. Lire la suite...

Déportation

Il faut s’intéresser à la deportation car des millions de personnes ont été déportées dans des camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale et on ne peut oublier ça, ni nous ni les génération futures pour ne jamais reproduire ce que les Nazis ont fait.

 
Le mot déportation signifie: internement dans un camp de concentration situé dans un autre pays.

 
Témoignage de déporté: “« Tenir » ce fut le verbe le plus conjugué par tous « ceux » de la concentration.■« Tenir », c’était ne pas mourir de faim, en dépit de l’indigence des rations distribuées…■« Tenir », c’était ne pas mourir de froid sur les chantiers, dans les carrières ou sous les tunnels balayés par la bise, les tourbillons de neige et les rafales rageuses de la pluie…■« Tenir », c’était ne pas tomber foudroyé par deux coups de mousqueton tirés de quelques mètres, ou le fois éclaté par le poing meurtrier d’un kapo…■« Tenir », c’était ne pas partir avec ses tripes, dans un recoin des latrines, parce que la dysenterie vous avait marqué de son signe…■« Tenir », encore et par-dessus tout, c’était ne pas laisser le « cafard » s’installer dans les esprits, le défaitisme pénétrer dans les cœurs et le doute envahir les âmes.■« Tenir », c’était penser : « Quand je sortirai de là » alors qu’on savait n’avoir qu’une chance sur cent d’en sortir.
C’était se dire : « Ils nous le paieront un jour » alors qu’on savait déjà qu’ils ne nous le paieraient jamais.
C’était affirmer : « Je n’ai pas faim » alors que la disette vous crochetait l’estomac ; « Je n’ai pas froid » quand on claquait des dents… « Je n’ai pas mal », en regardant les zébrures violettes que les lanières de la schlague avaient marquées sur vos bras et sur vos reins.■« Tenir », c’était vouloir résister avec obstination, envers et contre tout, quoi qu’il arrivât, c’était garder sa foi et son moral autant que ses os, et la peau qui les recouvrait ; c’était rester fidèle à l’idéal dont on avait déjà pu mesurer qu’il était le frère jumeau du risque.
D’un risque susceptible de conduire au-delà même de la déportation, et qu’entretenait la hantise hallucinante de la mort.■« Tenir », enfin, c’était « vouloir durer ».
Tous, ou presque tous, ont voulu.
Certains ont pu, d’autres pas.
Pour ses derniers, le destin sans doute, n’était pas d’accord. ”
Gaston Charlet in Camp de concentration de Natzweiler-Struthof, Comité national pour l’érection et la conservation d’un mémorial de la déportation au Struthof.
” Des horreurs de la déportation, il a été beaucoup parlé, écrit, et montré, tout en affirmant avec raison qu’elles sont indescriptibles. La douleur, le froid, la faim, la soif, le manque de sommeil, l’insurmontable misère que l’on surmonte, le corps, sauf séquelles graves, les oublie dans un espace inconscient.” Lire la suite...

réification

Justification: on utilise le terme “réification” au sujet des camps de concentrations car les prisonniers étaient réduits au statut d’objets. Il permet de faire prendre conscience de ce moment historique.

Etymologie: vient de réifier, (du latin, créé en 1930) qui signifie transformer en chose à partir de sa subjectivité

Définitions:

  • du petit Larousse 2010
nom féminin  En philosophie, processus par lequel on transforme quelque chose de mouvant, de dynamique en être fixe, statique.  Transformation effective d’un rapport social, d’une relation humaine en « chose », c’est-à-dire en système apparemment indépendant de ceux pour lesquels ce processus s’est effectué. (Le concept de réification est dû à Marx ; mais il a été surtout développé par Lukács.)
  • du Hachette 2004

nom féminin (vient du verbe réifier): transformer en chose; constituer en une chose exterieur et autonome, ce qui provient de sa subjectivité. syn: chosifier. Lire la suite...

Passion

J’ai choisi ce terme, car sa signification m’était vaguement connu donc j’ai eu la curiosité d’en savoir le sens. On définit souvent la passion avec la souffrance, mais est-ce la vraie signification du mot “Passion” ?

  • Etymologie: Du latin passio issu du verbe patior signifiant “souffrir, éprouver, endurer” autrement dit un ensemble d’états dans lequels un individu est “passif” par opposition aux états dont il est lui-même la cause.
  • Définitions:

D’après le petit Larousse, 1978:

1) Mouvement violent, impétueux, de l’être vers ce qu’il désire: réprimer ses passions

2) Désir très vif qu’on ressent pour une chose quelquonque: avoir la passion du jeu

3) Objet de cette affection: l’étude est sa passion Lire la suite...

Différence

La différence est partout autour de nous, qu’elle soit matérielle ou humaine, on est tous différents. Il faut connaître ce terme car on peut être amené à rencontrer certaines différences, on peut les surmonter ou les accepter, tout dépend de la différence et de sa personnalité.

Définition:
Terme de logique: Ensemble des caractères qui distingue une chose d’une autre, relation d’altérité entre ces choses, entre ces êtres.Ce qui distingue entre elles les espèces d’un même genre. La définition est composée du genre et de la différence. Lire la suite...