Toxicité

La toxicité

Dans le monde d’aujourd’hui, la toxicité est plus présente qu’on ne le pense. Entretenue par des créations de substances toxiques, nocives ou encore par des relations entre deux ou plusieurs personnes qui se veulent du mal. Il est important de définir ce terme justement parce que la toxicité n’est que très peu perçue, entendue, vue.

Etymologie

Le terme de toxicité est dérivé de l’adjectif toxique au quel nous avons ajouté le suffixe -ité. Toxique correspond à l’adjectif du latin toxicus signifiant “empoisonné”, et au nom du latin toxicum voulant dire “poison”. Lire la suite...

Maternel:

la raison de ce choix:

J’ai choisi le terme “Maternel” car pour moi il représente l’amour le plus fort qu’une personne puisse recevoir dans sa vie. C’est le sentiment le plus protecteur et le plus sain qu’il puisse exister. Donc je pense utile de connaitre l’origine de ce mot qui permet de décrire se sentiment. Souvent oublié ,ce sentiment qui peut nous être donné que par une femme est celui qui a été le plus présent dans la vie des personnes qui avait la chance de le recevoir.  Donc je pense utile de connaitre l’origine de ce mot qui permet de décrire se sentiment et les chose qu’il apport dans une vie. Lire la suite...

OSMOSE

L’OSMOSE

L’image représentant totalement la fusion entre deux éléments. Les points communs peuvent s’attirer mais les opposées aussi. Elle évoque l’unification de deux types différents l’un sombre et l’autre lumineux avec chacun d’eux une infime partie de son opposé.

J’ai voulu arborer le mot “osmose” car l’amour que l’on peut prodiguer a un être cher m’es primordial car on est pas indéfini. La notion d’amour dans notre société est abondante. Nous Prônons souventefois l’animation de notre cœur mais cela est régulièrement illusoire. C’est pour cela que j’estime qu’essayer de définir un mot de ce style demeure fondamental. Le mot Osmose est un terme important pour la communauté car il permet de connaitre la perception entre deux personnes. Lire la suite...

études

Justifier la recherche 

“Laissons raisonner les sots
Sur le vrai bonheur de la vie ;
Notre philosophie
Le met parmi les pots.
Les biens, le savoir et la gloire
N’ôtent point les soucis fâcheux,
Et ce n’est qu’à bien boire
Que l’on peut être heureux.” Molière

Comme l’a dit Molière le savoir obtenu par l’étude n’enlève pas “les soucis fâcheux” cependant c’est une période cruciale. LES ÉTUDES, sont un passage important dans la construction d’un avenir, se renseigner sur les études permet de comprendre les perspectives de la vie. C’est aussi en apprendre sur l’examen d’une loi pour comprendre les rouages de la démocratie par exemple. Lire la suite...

Planète

Planète

 

JUSTIFICATION :

La vie, l‘existence, le savoir, la science, l’amour… voilà ce que regroupe une planète et c’est pour cela que j’ai aujourd’hui décidé de travailler sur ce mot. En effet, tout ce que l’humanité représente se trouve dans notre belle planète bleue. Mais une planète représente aussi l’ignorance et la petitesse de l’Homme. En effet, il existe une infinité de planètes qui nous sont aujourd’hui inaccessibles mais qui sont remplies de choses à découvrir. N’est-ce pas beau de savoir qu’après plus de 2 millions d’années d’évolution humaine et de découvertes, nous ne connaissons qu’une infime partie de ce qui existe. Je vais donc aujourd’hui faire un petit pas pour la science et un grand pour la philosophie en vous définissant ma vision du mot planète.

ÉTYMOLOGIE :

Nom commun formé à partir du mot latin “planeta”, qui vient lui-même du grec “planêtês” : “errant vagabond”.

Ce mot est apparu en Français au 12 ème siècle.

DÉFINITIONS :

D’après le CNRTL:

  • Une planète est un astre errant
  • Un corps céleste non lumineux gravitant autour du Soleil
  • Un corps céleste gravitant autour d’une étoile.

D’après le petit LAROUSSE:

  • Corps céleste non lumineux par lui-même, qui gravite autour du Soleil ou, éventuellement, autour d’autres étoiles.

CITATION:

“Si l’humanité veut avoir un avenir à long terme, il faut que son horizon dépasse celui de la planète Terre. Il n’est pas possible que nous continuions à nous regarder le nombril et à miser sur une planète surpeuplée et de plus en plus polluée.”

Stephen Hawkings dans revue Sciences et Avenir, novembre 2007

Stephen Hawkings est un très grand physicien qui a essentiellement travaillé sur le temps et son origine. Il a ainsi démontré que le temps et donc notre univers furent créé par un trou noir. J’ai choisis cette citation car je suis en accord avec la vision du monde de S.Hawkings. Selon lui, nous sommes trop fixés sur notre planète alors que nous devrions être plus ouverts et regarder plus loin que le bout de notre nez. De plus, selon S.Hawkings le futur de l’humanité se trouve sur d’autres planètes. Notre planète est, d’après lui, déjà perdue.

SYNONYME :

étoile :

  • Tout astre visible, excepté le Soleil et la Lune ; point brillant dans le ciel, la nuit.
  • Astre producteur et émetteur d’énergie

Etoile est le seul synonyme du mot planète et c’est perturbant car, pour moi, tous les mots avaient de nombreux synonymes.

 

ANTONYMES :

Il n’existe pas d’antonyme pour ce mot.

C’est particulier puisque c’est une des premières fois que je me rends compte qu’un mot n’a pas d’antonyme.

 

INTERPRÉTATION PERSONNELLE :

Notre planète est, pour nous, l’intégralité de ce que l’on connait. C’est notre maison, notre lieu de naissance mais aussi le lieu de notre mort. C’est, en quelques sortes, le lieu de toutes choses. La planète Terre, la planète bleue est le centre de toutes choses pour nous les Hommes. Mais comme le dit si bien S.Hawkings, cette planète se meurt. En effet, cette chose qui représente tout ce que nous sommes est en fin de vie et il est temps pour l’humanité de se trouver un nouveau toit. Le mot planète est pour moi un mot qui répresente énormément de choses comme la connaissance, la vie etc. Je pense qu’une planète est avant tout un lieu dont nous devons prendre soin même si, selon moi, la planète Terre est déjà perdue.

ILLUSTRATION :

VIDEO - Pourra-t-on un jour vivre sur une autre planète ?

Source: https://www.google.com/search?q=planete&rlz=1C1CHBF_deFR933FR933&sxsrf=ALeKk02C5KbHOmOQj6JTYEVz4AkJzVWhhw:1620653511786&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwj_uf7mnL_wAhUHkRQKHVMgAeQQ_AUoAXoECAEQAw&biw=1920&bih=880#imgrc=JXUGmQRG50PB6M&imgdii=awY_6EKJYG13CM

J’ai choisi cette illustration, qui représente une galaxie,  une multitude de planètes et notre belle planète bleue, car elle représente à la fois l’immensité et la petitesse d’une planète. De plus, nous, les Hommes, ne connaissons pas encore totalement notre planète. Or, on voit bien sur cette image que notre planète n’est rien qu’un grain de sable comparé au monde qui nous entoure. Il reste tant de choses à découvrir. Nous entrons actuellement dans une ère nouvelle par notre désir de découverte de l’espace. Il est vrai que depuis de nombreuses années, notre vision du futur est définie par l’astronomie.

Yanis LACHUER, TERM G

 

Monotonie

JUSTIFICATION :

J’ai choisi monotonie car je trouve que c’est un adjectif qu’on utilise que de rare fois. Il met en avant une routine tel que l’expression “métro, boulot, dodo” qui montre une habitude. Le fait de répéter une action n’est pas souvent agréable surtout si nous n’aimons pas ce que nous sommes entrain de réaliser. Certes la monotonie nous montre des aspects de répétition mais celle-ci n’est pas toujours péjorative car elle peut-être agréable comme par exemple rentrer a la maison le soir et retrouver ses proches ce qui fait partie de notre vie quotidienne. En prenant ce mot je voulais voir si malgré qu’il soit souvent utilisé de manière péjorative il pourrait y avoir de la positivité dans une vie parsemée de monotonie.

ÉTYMOLOGIE :

La monotonie est un adjectif exprimant deux choses : “qui parle toujours sur le même ton” et “qui présente un aspect uniforme, fade”. La monotonie  en latin se disant monotonus qui veut dire : “uniforme, qui se suit sans interruption”. Venant du grec μ ο ν ο ́ τ ο ν ο ς . Si nous décomposons ce terme nous avons “MONO-” voulant dire seul et unique et “TONOS” exprimant une tension de la corde de la lyre ou encore mesure d’un vers, accent tonique.

DEFINITION :

La monotonie est un adjectif mettant en avant l’aspect de répétition, une action monotone. Elle est définit de différente manière selon le site ou  le dictionnaire utilisé  :

Le premier dictionnaire en ligne que j’ai utilisé est LINTERNAUTE :

  • caractère monotone, uniforme qui est toujours identique, pareil, sur le même ton, pas varié et pas différent.
  • sens de la variation d’une fonction qui reste croissante ou décroissante.

Le deuxième dictionnaire que j’ai utilisé est le LAROUSSE :

  • uniformité de ton, d’intonation, d’inflexion.
  • manque lassant de variété, de diversité.
  • qualité monotone d’une fonction ou d’une suite.

Le troisième et dernier dictionnaire en ligne que j’ai utilisé est le CNRTL :

  • uniformité dans les intonations ou les inflexions, caractère de ce qui est chanté, dit ou exécuté de façon trop uniforme et lassante.
  • caractère de ce qui est uniforme dans son déroulement, dépourvu d’imprévue.
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    Déshumaniser

    Déshumaniser

    Justification :

    “Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
    Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
    Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
    Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent”

    La première strophe de la chanson “Nuit et brouillard” de Jean Ferrat est un témoignage marquant d’une déshumanisation qui eut lieu moins d’un siècle auparavant. Le terme “déshumaniser” n’est certes qu’un verbe mais il transmet tant d’atrocités passées qu’il est important de le connaître pour les comprendre et ne pas les reproduire à nouveau. Ce mot est rarement employé à la légère puisqu’il dénonce les aberrations immorales des hommes. A lui seul, ce terme regroupe tous les plus horribles actes commis par l’être humain envers ses semblables. Il permet de mettre ainsi un mot sur ce qui semble pourtant ineffable.

    Comment l’homme peut-il être amené à déshumaniser ses semblables ? Dans quelles mesures pouvons-nous parler de déshumanisation ? Est-il possible de faire face à la déshumanisation du monde ?

    Étymologie :

    Le verbe “déshumaniser” est un dérivé du verbe “humaniser” (avec l’ajout du préfixe -dé) venant du nom “humain” (avec l’ajout du suffixe -iser) formé à partir du radical latin “humanus” lui-même dérivé du latin “homo” (avec l’ajout du suffixe -anus), signifiant “homme”. Le préfixe -dé est privatif et forme une négation, le suffixe -iser permet de former un verbe à partir d’un nom ou d’un adjectif tandis que le suffixe -anus indique la provenance, l’origine, l’appartenance.

    Définitions :

    Le verbe transitif “déshumaniser” a une signification légèrement différente selon son contexte.

    • D’après le dictionnaire Larousse, le verbe déshumaniser signifie “faire perdre son caractère humain à quelqu’un, à un groupe, lui enlever toute générosité, toute sensibilité” ou bien “donner à quelque chose un caractère, un aspect, une forme qui l’éloignent des besoins affectifs de l’homme, qui le rendent inhumain”. D’une part, ce verbe désigne la perte de sensations, de sentiments comme l’empathie, l’altruisme. D’autre part, cette action a pour objectif d’attribuer une caractéristique qui fait perdre la sensation d’humanité.
    • Le dictionnaire Robert Collège 2015 définit le terme déshumaniser comme l’acte de “faire perdre le caractère humain, la dignité humaine à quelqu’un, à un milieu”. Autrement dit, cela représente la disparition de la sensibilité, de la compassion chez une personne ou bien une perte généralisée de ces sensations  dans un lieu.
    • D’après le CNRTL, c’est également le fait de “faire perdre les caractères spécifiques à la nature de l’homme et à sa condition“. Cette action désigne un déficit de caractéristiques humaines qui éloignent un homme de sa condition initiale.
      De plus, lorsqu’il désigne physiquement une personne ce verbe est défini comme l’action de “faire perdre son caractère humain en dépouillant de toute temporalité et en réduisant à l’état de pur esprit“. Autrement dit, c’est abaisser un homme à son âme en lui faisant perdre la notion du temps.
      Ensuite, lorsqu’il s’applique à une personne ou à son activité uniquement spirituellement, ce verbe signifie “faire perdre son caractère humain en réduisant à l’état d’animal ou d’objet”. Autrement dit, l’homme perd toutes caractéristiques qui le distinguent d’un animal ou d’un objet .
      Enfin, lorsqu’il qualifie une personne, un groupe ou une idée, ce verbe détermine le fait de “faire perdre son caractère humanitaire en dépouillant de tout sentiment” c’est-à-dire qu’il désigne la perte de caractéristiques permettant d’agir dans le bien de l’humanité.

    Ces définitions abordent la notion de caractéristiques humaines notamment les sensations, les notions extérieures et les attributs physiques et psychiques. Autrement dit, déshumaniser consiste à réduire l’homme à ce qu’il n’est pas, à lui faire perdre son identité, sa nature.

    Citations :

    “Le monde sombre dans l’ignorance, dans la déshumanisation, dans le totalitarisme, dans l’obsession de la sécurité, dans le profit (…)”  Un écrivain, un vrai (2013) de Pia Petersen

    Cette citation est extraite d’un roman décrivant les conséquences d’une société dépendante de la technologie et des médias. En effet, elles sont mises en évidence par une accumulation de compléments d’objets indirects composés de noms péjoratifs.

    “L’ignorance” dénonce une perte d’apprentissage et donc de connaissances. Le “totalitarisme” est la conséquence d’une société instable tant politiquement qu’économiquement dans de plus en plus de pays. “L’obsession de la sécurité” traduit l’angoisse liée à l’insécurité présente partout dans le monde à cause d’évènements plus ou moins dramatiques comme les guerres, les attaques terroristes ou les agressions. Le terme “profit”, bien que souvent employé dans un contexte positif, révèle dans ce cas une société cupide à la recherche d’une productivité toujours plus importante.

    Enfin, “la déshumanisation” semble être la répercussion de ces conséquences : l’homme n’en est donc plus un à cause des défauts qu’il a accumulés. Par ailleurs, le verbe “sombrer” est également employé péjorativement. D’après le CNRTL, il signifie “rendre sourd, grave ou voilé”. Autrement dit, l’humanité ne voit pas les conséquences du fonctionnement de sa société ; elle est aveuglée par ses préoccupations superficielles.

    L’enjeu de cette citation semble être de dénoncer l’aveuglement des hommes face aux conséquences de leur manière de vivre : l’humanité ne semble même pas prendre conscience qu’elle se déshumanise.

     

    “(…)Une immense foule d’êtres déshumanisés que l’on a réduits au numéro tatoué sur leur bras.”  Un psychanalyste face à la violence : s’ouvrir à l’altérité (article de la revue Filigrane en 2016) de Daniel Lemler

    Cette citation est extraite d’un article qui explique différentes formes de violence dont la déshumanisation. En effet, elle est mise en avant par le tatouage d’un numéro que les déportés du camp d’Auschwitz possédaient comme seule identité.

    Par la périphrase “une immense foule d’êtres”, l’auteur désigne l’ensemble des prisonniers du camp d’Auschwitz : des millions de personnes juives et de résistants. Ils ne sont pas désignés comme étant humains mais au contraire comme des “êtres déshumanisés”. Autrement dit, ils n’étaient plus ceux qu’ils étaient auparavant : ils ont perdu leur caractère et leur nature. Le verbe “réduire” est employé pour marquer la violence et la puissance de la déshumanisation du fait de la réalisation d’un acte : la substitution de l’identité par un numéro. De plus, l’auteur n’insiste pas seulement sur la suppression de l’identité mais également sur le tatouage des numéros attribués : un acte effectué habituellement sur les animaux. Par ailleurs, en plus de ce numéro qui était attribué à ces prisonniers, ces derniers avaient perdu leur statut d’humain remplacé par celui de “Stück” désignant une “pièce” : ils étaient réifiés.

    L’enjeu de cette citation semble être de dénoncer la violence de la déshumanisation des prisonniers d’Auschwitz mais également d’insister sur la nécessité de posséder une identité spécifique à l’être humain : un nom, une nationalité.

    Synonymes :

    Le verbe transitif réifier est une spécificité de la déshumanisation relevant de la philosophie. En effet, selon le CNRTL, réifier signifie “transformer en chose, réduire à l’état d’objet (un individu, une chose abstraite)“. La déshumanisation est donc un terme plus vaste qui n’aborde pas la transformation mais plutôt la perte ; elle peut également désigner un homme devenu semblable à un animal alors que la réification ne concerne que les changements vers quelque chose d’inanimé.

    Le verbe transitif chosifier est une particularité du verbe réifier, relevant également du domaine philosophique. En effet, selon le CNRTL, chosifier consiste à “réduire à l’état de chose par une démarche de l’esprit une personne ou un concept abstrait“. Autrement dit, la transformation d’un individu en être inanimé s’effectue de manière psychologique. Par ailleurs, ce verbe peut également avoir un autre sens selon son emploi : “transformation de concepts, de théories, d’hypothèses, etc., en objets concrets, en réalités” (Larousse).

    Antonymes :

    Le terme déshumaniser possède le préfixe privatif -dé. Si on le retire, on peut donc former son contraire : humaniser. Il consiste en effet à “rendre humain” (CNRTL).

    Par ailleurs, du fait que déshumaniser quelqu’un lui fait perdre toute dignité, le fait de rendre digne est une action qui contre cette perte.

    Interprétation personnelle :

    La déshumanisation est un terme poignant présent qu’il est nécessaire de connaître et de comprendre pour prendre conscience de sa gravité. En effet, il est le témoignage d’actes inhumains et de crimes contre l’humanité. On a pu l’observer à travers l’esclavage pendant la colonisation ou la déportation pendant la seconde guerre mondiale mais également aujourd’hui avec la technologie. Comment cette déshumanisation se manifeste-t-elle ? Pourquoi l’Homme a-t-il jugé nécessaire de déshumaniser pour parvenir à ses fins ? Peut-on repousser cette déshumanisation une fois qu’elle s’est installée ?
    Considérer un Homme comme un animal en l’exploitant, supprimer l’identité d’un autre et le torturer ou encore faire de l’endoctrinement sont divers actes déshumanisants.
    Le premier processus de déshumanisation a eu lieu pendant des siècles sans contestation, comme un fait normal, au travers de l’esclavage. Des milliers d’hommes furent exposés à la vente comme des animaux, furent transportés dans des cales entassés comme des objets, furent exploités et torturés sans aucun scrupule. Ce qu’ils ressentaient n’avait alors plus d’importance témoignant d’une affreuse déshumanisation.
    Le second procédé s’est déroulé pendant la seconde guerre mondiale et a été témoigné par Primo Levi dans son autobiographie Si c’est un homme. Des milliers de personnes furent entassées dans des wagons à bestiaux, puis enfermées dans des camps. Là-bas, les déportés se virent attribués un numéro qui devint leur unique identité. De plus, dans le camp d’Auschwitz, ce numéro fut tatoué sur leur bras. Toutes ces actions ne sont-elles pas effectuées de la même manière sur les animaux ? Ces Hommes venaient de perdre toute humanité. Toutefois, ce ne sont pas que les victimes de ces atrocités qui ont été déshumanisées. En effet, les Hommes responsables de ces crimes contre l’humanité ont perdu toute humanité en créant une industrie pour exterminer sans pitié des millions de personnes innocentes.
    Le dernier processus de déshumanisation a également eu lieu pendant la guerre avec la propagande ou l’endoctrinement dans les Jeunesses Hitlérienne par exemple, mais aussi aujourd’hui notamment dans les sectes. L’endoctrinement est “l’action de chercher à influencer, gouverner quelqu’un en lui imposant une doctrine, des modèles de pensée, des règles de conduite”(CNRTL). Les capacités à penser, à interpréter et à posséder un libre-arbitre, que possède l’homme sont ce qui le distingue de tout autre être vivant ou non. Lui retirer cela revient donc à le déshumaniser.
    Par ailleurs, le développement de la technologie peut également apporter une déshumanisation notamment avec les robots. Toutefois, celle-ci n’est pas forcément néfaste. En effet, la création d’exosquelettes permet à l’homme de développer des capacités comme celle de voler ou bien de marcher pour une personne paralysée.

    La déshumanisation n’a cependant pas eu lieu par hasard mais au contraire toujours dans un intérêt. En effet, l’esclavage avait un but économique : la recherche du meilleur profit à moindre coût. C’est d’ailleurs à cause de cette raison qu’il fut difficile de s’opposer à cette déshumanisation. L’endoctrinement avait quant à lui un objectif politique : manipuler pour mieux influencer. Toutefois, la déportation et l’extermination de millions de personnes a-t-elle un réel but ? On pourrait penser qu’il n’y en a pas mais pourtant ces actes furent sûrement motivés par un sentiment de supériorité et un désir de pouvoir, bien que ce motif ne soit pas moralement acceptable.
    Cependant, bien qu’il soit possible d’aboutir aux mêmes objectifs en limitant cette déshumanisation, agir d’une telle sorte permet à ces hommes de se sentir moins coupables. En effet, maltraiter un animal n’était auparavant pas considéré comme un acte horrible. Ainsi, en réduisant des hommes à l’état d’animal, la culpabilité était moindre.
    Par ailleurs, la perte d’humanité peut être présente en chacun de nous et peut se manifester dans des situations de peur, de survie ou encore de misère. En effet, en ayant peur de voir leur famille déportée, de nombreuses personnes ont commis de la délation pendant la seconde guerre mondiale tandis que d’autres ont oublié la solidarité à cause de la misère : l’égoïsme est une forme de déshumanisation. Dans d’autres cas, l’instinct de survie peut inciter l’homme à se déshumaniser lui-même. Par exemple, le célèbre tableau “Le Radeau de la Méduse” de Géricault évoque le naufrage d’un bateau qui a poussé des hommes à devenir anthropophages pour survivre.
    Enfin, n’est-il pas possible de retrouver un peu d’humanité à travers ces cauchemars ? Parfois, c’est durant les pires évènements que l’humanité se fait davantage ressentir. En effet, l’instauration d’une solidarité peut permettre d’y faire face. C’est pourquoi, même en étant responsables des actes les plus monstrueux, les hommes n’ont peut-être pas déshumanisé ceux qui en ont été victime mais se sont au contraire déshumanisés eux-mêmes.

    Illustration :

    http://www.derriere-les-matricules-cnrd2017.fr/partie-2-rene-tardi.html

    J’ai choisi cette photographie d’un déporté de la seconde guerre mondiale nommé André Rogerie car je pense qu’elle représente bien le terme déshumaniser. En effet, on y voit un homme portant un vêtement rayé entrainant une perte de singularité puisque chaque prisonnier de ces camps de concentrations portait le même habit. Sur celui-ci sont cousus d’une part un triangle distinctif rouge portant la lettre “F” : c’est donc un prisonnier politique français. D’autre part, un numéro matricule est situé juste en-dessous de ce symbole : c’est désormais la seule identité de cet homme. Un unique numéro lui permet de se distinguer des autres hommes. Par ailleurs, on remarque que ce même numéro est tatoué sur le bras de cet individu ce qui nous indique que cet homme fut déporté dans le camp d’Auschwitz. N’est-ce pas une pratique effectuée habituellement sur les animaux pour les distinguer les uns des autres ? Cet homme a désormais perdu toute humanité à cause de ce tatouage.

    En effet, bien que “183070” ne soit qu’un nombre quelconque, c’est toutefois la seule marque d’identité d’André Rogerie pendant les semaines où il fut prisonnier. Cette identité n’en est pas réellement une, c’est seulement une manière de distinguer un individu d’un autre. La perte d’identité ramène l’homme à un état animal : il est déshumanisé. Aucune humanité n’est laissée chez cet homme hormis sa capacité à penser qui ne pourra lui être enlevé, bien qu’il ne puisse l’exprimer dans de telles circonstances.

    Œuvre complémentaire :

    La chanson “Nuit et Brouillard”, écrite par Jean Ferrat en 1963, dénonce les atrocités des camps de concentration en définissant de manière concrète le terme “déshumaniser”.

     

    Nuit et Brouillard

    Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
    Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
    Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
    Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

    Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres
    Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
    Dès que la main retombe il ne reste qu’une ombre
    Ils ne devaient jamais plus revoir un été Lire la suite...

    Anthropophage

    Ce mot n’est pas connu de tous, et est parfois confondu avec cannibalisme. J’ai choisi ce mot car c’est quelque chose qui, dans notre société, nous dégoûte et nous intrigue. Être anthropophage signifie consommer de la chair humaine. C’est quelque chose qui horrifie et souvent on se dit que même les personnes les plus cruelles n’oseraient le faire. Il semble intéressant de le définir et d’étudier sa signification.

    Étymologie :

    Le mot anthropophage vient du grec ἄνθρωπος (anthrôpos), qui signifie “être humain”, et  φαγία (phagía) qui se rapporte à l’action de “consommer”.

    Le mot grec ἀνθρωποφάγος (anthrôpophágos) signifie déjà à son époque “mangeur de chair humaine” et a ensuite donné anthropophagus en latin, puis anthropophage en français actuel.

    Définition :

    D’après le CNRTL, un anthropophage est un “mangeur de chair humaine  (…) exemple : I

    l est peu de sauvages qui se refusent à dévorer la chair d’un ennemi vaincu. Jules Verne” ou “une personne barbare et cruelle (…) exemple : C’est le ton de la critique homicide, anthropophage, caraïbe, de l’heure présente. E. et J. de Goncourt, Journal, Lire la suite...

    Décision

    Aujourd’hui, il est important de faire des choix et donc de prendre des décisions. En cette dernière année de lycée, il me faut décider de mes futures études pour plus tard pouvoir donner un sens à ma vie professionnelle. La décision est une action qui ne faut pas prendre à  la légère. En effet, le terme décision, un mot apparu au début du XIVe siècle et qui semble avoir précédé le verbe décider qui est lui-même, apparu au début du XVe siècle, est important dans la langue française de même que dans la philosophie. Ce terme apporte une fin à un jugement, il est au fondement de la Justice. La décision est souvent perçue comme négative car celle-ci indique une fin et le mot fin est souvent signe de malheur. Cependant, dans certain cas, la décision permet un nouveau départ. De plus, la décision est un terme utilisé dans les textes de lois, elle traduit d’une règle établie et décidée, celle-ci est inchangée et ne peut être controversée.

     

    Etymologie:

    D’après le CNRTL, le mot décision du latin decisio, désigne une “action de trancher une question débattue; arrangement, transaction”. Dérivé lui-même de decido, decidere, composé du préfixe –de et de –caedo.

    Définition:

    Selon le CNRTL, il s’agit d’une “Action de décider quelque chose ou de se décider, après délibération individuelle ou collective; p. méton. résultat de cette action”.
    Dans le Larousse, en Droit, il s’agit d’une “mesure prise par le président de la République dans le cadre des circonstances particulières prévues par l’article 16”. Ou une “Sentence du Conseil constitutionnel”.
    Selon l’internaute, il s’agit d’un

    “résultat de cette action, résolution prise” Lire la suite...