OSMOSE

L’OSMOSE

L’image représentant totalement la fusion entre deux éléments. Les points communs peuvent s’attirer mais les opposées aussi. Elle évoque l’unification de deux types différents l’un sombre et l’autre lumineux avec chacun d’eux une infime partie de son opposé.

J’ai voulu arborer le mot “osmose” car l’amour que l’on peut prodiguer a un être cher m’es primordial car on est pas indéfini. La notion d’amour dans notre société est abondante. Nous Prônons souventefois l’animation de notre cœur mais cela est régulièrement illusoire. C’est pour cela que j’estime qu’essayer de définir un mot de ce style demeure fondamental. Le mot Osmose est un terme important pour la communauté car il permet de connaitre la perception entre deux personnes. Lire la suite...

Monotonie

JUSTIFICATION :

J’ai choisi monotonie car je trouve que c’est un adjectif qu’on utilise que de rare fois. Il met en avant une routine tel que l’expression “métro, boulot, dodo” qui montre une habitude. Le fait de répéter une action n’est pas souvent agréable surtout si nous n’aimons pas ce que nous sommes entrain de réaliser. Certes la monotonie nous montre des aspects de répétition mais celle-ci n’est pas toujours péjorative car elle peut-être agréable comme par exemple rentrer a la maison le soir et retrouver ses proches ce qui fait partie de notre vie quotidienne. En prenant ce mot je voulais voir si malgré qu’il soit souvent utilisé de manière péjorative il pourrait y avoir de la positivité dans une vie parsemée de monotonie.

ÉTYMOLOGIE :

La monotonie est un adjectif exprimant deux choses : “qui parle toujours sur le même ton” et “qui présente un aspect uniforme, fade”. La monotonie  en latin se disant monotonus qui veut dire : “uniforme, qui se suit sans interruption”. Venant du grec μ ο ν ο ́ τ ο ν ο ς . Si nous décomposons ce terme nous avons “MONO-” voulant dire seul et unique et “TONOS” exprimant une tension de la corde de la lyre ou encore mesure d’un vers, accent tonique.

DEFINITION :

La monotonie est un adjectif mettant en avant l’aspect de répétition, une action monotone. Elle est définit de différente manière selon le site ou  le dictionnaire utilisé  :

Le premier dictionnaire en ligne que j’ai utilisé est LINTERNAUTE :

  • caractère monotone, uniforme qui est toujours identique, pareil, sur le même ton, pas varié et pas différent.
  • sens de la variation d’une fonction qui reste croissante ou décroissante.

Le deuxième dictionnaire que j’ai utilisé est le LAROUSSE :

  • uniformité de ton, d’intonation, d’inflexion.
  • manque lassant de variété, de diversité.
  • qualité monotone d’une fonction ou d’une suite.

Le troisième et dernier dictionnaire en ligne que j’ai utilisé est le CNRTL :

  • uniformité dans les intonations ou les inflexions, caractère de ce qui est chanté, dit ou exécuté de façon trop uniforme et lassante.
  • caractère de ce qui est uniforme dans son déroulement, dépourvu d’imprévue.
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    Déshumaniser

    Déshumaniser

    Justification :

    “Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
    Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
    Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
    Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent”

    La première strophe de la chanson “Nuit et brouillard” de Jean Ferrat est un témoignage marquant d’une déshumanisation qui eut lieu moins d’un siècle auparavant. Le terme “déshumaniser” n’est certes qu’un verbe mais il transmet tant d’atrocités passées qu’il est important de le connaître pour les comprendre et ne pas les reproduire à nouveau. Ce mot est rarement employé à la légère puisqu’il dénonce les aberrations immorales des hommes. A lui seul, ce terme regroupe tous les plus horribles actes commis par l’être humain envers ses semblables. Il permet de mettre ainsi un mot sur ce qui semble pourtant ineffable.

    Comment l’homme peut-il être amené à déshumaniser ses semblables ? Dans quelles mesures pouvons-nous parler de déshumanisation ? Est-il possible de faire face à la déshumanisation du monde ?

    Étymologie :

    Le verbe “déshumaniser” est un dérivé du verbe “humaniser” (avec l’ajout du préfixe -dé) venant du nom “humain” (avec l’ajout du suffixe -iser) formé à partir du radical latin “humanus” lui-même dérivé du latin “homo” (avec l’ajout du suffixe -anus), signifiant “homme”. Le préfixe -dé est privatif et forme une négation, le suffixe -iser permet de former un verbe à partir d’un nom ou d’un adjectif tandis que le suffixe -anus indique la provenance, l’origine, l’appartenance.

    Définitions :

    Le verbe transitif “déshumaniser” a une signification légèrement différente selon son contexte.

    • D’après le dictionnaire Larousse, le verbe déshumaniser signifie “faire perdre son caractère humain à quelqu’un, à un groupe, lui enlever toute générosité, toute sensibilité” ou bien “donner à quelque chose un caractère, un aspect, une forme qui l’éloignent des besoins affectifs de l’homme, qui le rendent inhumain”. D’une part, ce verbe désigne la perte de sensations, de sentiments comme l’empathie, l’altruisme. D’autre part, cette action a pour objectif d’attribuer une caractéristique qui fait perdre la sensation d’humanité.
    • Le dictionnaire Robert Collège 2015 définit le terme déshumaniser comme l’acte de “faire perdre le caractère humain, la dignité humaine à quelqu’un, à un milieu”. Autrement dit, cela représente la disparition de la sensibilité, de la compassion chez une personne ou bien une perte généralisée de ces sensations  dans un lieu.
    • D’après le CNRTL, c’est également le fait de “faire perdre les caractères spécifiques à la nature de l’homme et à sa condition“. Cette action désigne un déficit de caractéristiques humaines qui éloignent un homme de sa condition initiale.
      De plus, lorsqu’il désigne physiquement une personne ce verbe est défini comme l’action de “faire perdre son caractère humain en dépouillant de toute temporalité et en réduisant à l’état de pur esprit“. Autrement dit, c’est abaisser un homme à son âme en lui faisant perdre la notion du temps.
      Ensuite, lorsqu’il s’applique à une personne ou à son activité uniquement spirituellement, ce verbe signifie “faire perdre son caractère humain en réduisant à l’état d’animal ou d’objet”. Autrement dit, l’homme perd toutes caractéristiques qui le distinguent d’un animal ou d’un objet .
      Enfin, lorsqu’il qualifie une personne, un groupe ou une idée, ce verbe détermine le fait de “faire perdre son caractère humanitaire en dépouillant de tout sentiment” c’est-à-dire qu’il désigne la perte de caractéristiques permettant d’agir dans le bien de l’humanité.

    Ces définitions abordent la notion de caractéristiques humaines notamment les sensations, les notions extérieures et les attributs physiques et psychiques. Autrement dit, déshumaniser consiste à réduire l’homme à ce qu’il n’est pas, à lui faire perdre son identité, sa nature.

    Citations :

    “Le monde sombre dans l’ignorance, dans la déshumanisation, dans le totalitarisme, dans l’obsession de la sécurité, dans le profit (…)”  Un écrivain, un vrai (2013) de Pia Petersen

    Cette citation est extraite d’un roman décrivant les conséquences d’une société dépendante de la technologie et des médias. En effet, elles sont mises en évidence par une accumulation de compléments d’objets indirects composés de noms péjoratifs.

    “L’ignorance” dénonce une perte d’apprentissage et donc de connaissances. Le “totalitarisme” est la conséquence d’une société instable tant politiquement qu’économiquement dans de plus en plus de pays. “L’obsession de la sécurité” traduit l’angoisse liée à l’insécurité présente partout dans le monde à cause d’évènements plus ou moins dramatiques comme les guerres, les attaques terroristes ou les agressions. Le terme “profit”, bien que souvent employé dans un contexte positif, révèle dans ce cas une société cupide à la recherche d’une productivité toujours plus importante.

    Enfin, “la déshumanisation” semble être la répercussion de ces conséquences : l’homme n’en est donc plus un à cause des défauts qu’il a accumulés. Par ailleurs, le verbe “sombrer” est également employé péjorativement. D’après le CNRTL, il signifie “rendre sourd, grave ou voilé”. Autrement dit, l’humanité ne voit pas les conséquences du fonctionnement de sa société ; elle est aveuglée par ses préoccupations superficielles.

    L’enjeu de cette citation semble être de dénoncer l’aveuglement des hommes face aux conséquences de leur manière de vivre : l’humanité ne semble même pas prendre conscience qu’elle se déshumanise.

     

    “(…)Une immense foule d’êtres déshumanisés que l’on a réduits au numéro tatoué sur leur bras.”  Un psychanalyste face à la violence : s’ouvrir à l’altérité (article de la revue Filigrane en 2016) de Daniel Lemler

    Cette citation est extraite d’un article qui explique différentes formes de violence dont la déshumanisation. En effet, elle est mise en avant par le tatouage d’un numéro que les déportés du camp d’Auschwitz possédaient comme seule identité.

    Par la périphrase “une immense foule d’êtres”, l’auteur désigne l’ensemble des prisonniers du camp d’Auschwitz : des millions de personnes juives et de résistants. Ils ne sont pas désignés comme étant humains mais au contraire comme des “êtres déshumanisés”. Autrement dit, ils n’étaient plus ceux qu’ils étaient auparavant : ils ont perdu leur caractère et leur nature. Le verbe “réduire” est employé pour marquer la violence et la puissance de la déshumanisation du fait de la réalisation d’un acte : la substitution de l’identité par un numéro. De plus, l’auteur n’insiste pas seulement sur la suppression de l’identité mais également sur le tatouage des numéros attribués : un acte effectué habituellement sur les animaux. Par ailleurs, en plus de ce numéro qui était attribué à ces prisonniers, ces derniers avaient perdu leur statut d’humain remplacé par celui de “Stück” désignant une “pièce” : ils étaient réifiés.

    L’enjeu de cette citation semble être de dénoncer la violence de la déshumanisation des prisonniers d’Auschwitz mais également d’insister sur la nécessité de posséder une identité spécifique à l’être humain : un nom, une nationalité.

    Synonymes :

    Le verbe transitif réifier est une spécificité de la déshumanisation relevant de la philosophie. En effet, selon le CNRTL, réifier signifie “transformer en chose, réduire à l’état d’objet (un individu, une chose abstraite)“. La déshumanisation est donc un terme plus vaste qui n’aborde pas la transformation mais plutôt la perte ; elle peut également désigner un homme devenu semblable à un animal alors que la réification ne concerne que les changements vers quelque chose d’inanimé.

    Le verbe transitif chosifier est une particularité du verbe réifier, relevant également du domaine philosophique. En effet, selon le CNRTL, chosifier consiste à “réduire à l’état de chose par une démarche de l’esprit une personne ou un concept abstrait“. Autrement dit, la transformation d’un individu en être inanimé s’effectue de manière psychologique. Par ailleurs, ce verbe peut également avoir un autre sens selon son emploi : “transformation de concepts, de théories, d’hypothèses, etc., en objets concrets, en réalités” (Larousse).

    Antonymes :

    Le terme déshumaniser possède le préfixe privatif -dé. Si on le retire, on peut donc former son contraire : humaniser. Il consiste en effet à “rendre humain” (CNRTL).

    Par ailleurs, du fait que déshumaniser quelqu’un lui fait perdre toute dignité, le fait de rendre digne est une action qui contre cette perte.

    Interprétation personnelle :

    La déshumanisation est un terme poignant présent qu’il est nécessaire de connaître et de comprendre pour prendre conscience de sa gravité. En effet, il est le témoignage d’actes inhumains et de crimes contre l’humanité. On a pu l’observer à travers l’esclavage pendant la colonisation ou la déportation pendant la seconde guerre mondiale mais également aujourd’hui avec la technologie. Comment cette déshumanisation se manifeste-t-elle ? Pourquoi l’Homme a-t-il jugé nécessaire de déshumaniser pour parvenir à ses fins ? Peut-on repousser cette déshumanisation une fois qu’elle s’est installée ?
    Considérer un Homme comme un animal en l’exploitant, supprimer l’identité d’un autre et le torturer ou encore faire de l’endoctrinement sont divers actes déshumanisants.
    Le premier processus de déshumanisation a eu lieu pendant des siècles sans contestation, comme un fait normal, au travers de l’esclavage. Des milliers d’hommes furent exposés à la vente comme des animaux, furent transportés dans des cales entassés comme des objets, furent exploités et torturés sans aucun scrupule. Ce qu’ils ressentaient n’avait alors plus d’importance témoignant d’une affreuse déshumanisation.
    Le second procédé s’est déroulé pendant la seconde guerre mondiale et a été témoigné par Primo Levi dans son autobiographie Si c’est un homme. Des milliers de personnes furent entassées dans des wagons à bestiaux, puis enfermées dans des camps. Là-bas, les déportés se virent attribués un numéro qui devint leur unique identité. De plus, dans le camp d’Auschwitz, ce numéro fut tatoué sur leur bras. Toutes ces actions ne sont-elles pas effectuées de la même manière sur les animaux ? Ces Hommes venaient de perdre toute humanité. Toutefois, ce ne sont pas que les victimes de ces atrocités qui ont été déshumanisées. En effet, les Hommes responsables de ces crimes contre l’humanité ont perdu toute humanité en créant une industrie pour exterminer sans pitié des millions de personnes innocentes.
    Le dernier processus de déshumanisation a également eu lieu pendant la guerre avec la propagande ou l’endoctrinement dans les Jeunesses Hitlérienne par exemple, mais aussi aujourd’hui notamment dans les sectes. L’endoctrinement est “l’action de chercher à influencer, gouverner quelqu’un en lui imposant une doctrine, des modèles de pensée, des règles de conduite”(CNRTL). Les capacités à penser, à interpréter et à posséder un libre-arbitre, que possède l’homme sont ce qui le distingue de tout autre être vivant ou non. Lui retirer cela revient donc à le déshumaniser.
    Par ailleurs, le développement de la technologie peut également apporter une déshumanisation notamment avec les robots. Toutefois, celle-ci n’est pas forcément néfaste. En effet, la création d’exosquelettes permet à l’homme de développer des capacités comme celle de voler ou bien de marcher pour une personne paralysée.

    La déshumanisation n’a cependant pas eu lieu par hasard mais au contraire toujours dans un intérêt. En effet, l’esclavage avait un but économique : la recherche du meilleur profit à moindre coût. C’est d’ailleurs à cause de cette raison qu’il fut difficile de s’opposer à cette déshumanisation. L’endoctrinement avait quant à lui un objectif politique : manipuler pour mieux influencer. Toutefois, la déportation et l’extermination de millions de personnes a-t-elle un réel but ? On pourrait penser qu’il n’y en a pas mais pourtant ces actes furent sûrement motivés par un sentiment de supériorité et un désir de pouvoir, bien que ce motif ne soit pas moralement acceptable.
    Cependant, bien qu’il soit possible d’aboutir aux mêmes objectifs en limitant cette déshumanisation, agir d’une telle sorte permet à ces hommes de se sentir moins coupables. En effet, maltraiter un animal n’était auparavant pas considéré comme un acte horrible. Ainsi, en réduisant des hommes à l’état d’animal, la culpabilité était moindre.
    Par ailleurs, la perte d’humanité peut être présente en chacun de nous et peut se manifester dans des situations de peur, de survie ou encore de misère. En effet, en ayant peur de voir leur famille déportée, de nombreuses personnes ont commis de la délation pendant la seconde guerre mondiale tandis que d’autres ont oublié la solidarité à cause de la misère : l’égoïsme est une forme de déshumanisation. Dans d’autres cas, l’instinct de survie peut inciter l’homme à se déshumaniser lui-même. Par exemple, le célèbre tableau “Le Radeau de la Méduse” de Géricault évoque le naufrage d’un bateau qui a poussé des hommes à devenir anthropophages pour survivre.
    Enfin, n’est-il pas possible de retrouver un peu d’humanité à travers ces cauchemars ? Parfois, c’est durant les pires évènements que l’humanité se fait davantage ressentir. En effet, l’instauration d’une solidarité peut permettre d’y faire face. C’est pourquoi, même en étant responsables des actes les plus monstrueux, les hommes n’ont peut-être pas déshumanisé ceux qui en ont été victime mais se sont au contraire déshumanisés eux-mêmes.

    Illustration :

    http://www.derriere-les-matricules-cnrd2017.fr/partie-2-rene-tardi.html

    J’ai choisi cette photographie d’un déporté de la seconde guerre mondiale nommé André Rogerie car je pense qu’elle représente bien le terme déshumaniser. En effet, on y voit un homme portant un vêtement rayé entrainant une perte de singularité puisque chaque prisonnier de ces camps de concentrations portait le même habit. Sur celui-ci sont cousus d’une part un triangle distinctif rouge portant la lettre “F” : c’est donc un prisonnier politique français. D’autre part, un numéro matricule est situé juste en-dessous de ce symbole : c’est désormais la seule identité de cet homme. Un unique numéro lui permet de se distinguer des autres hommes. Par ailleurs, on remarque que ce même numéro est tatoué sur le bras de cet individu ce qui nous indique que cet homme fut déporté dans le camp d’Auschwitz. N’est-ce pas une pratique effectuée habituellement sur les animaux pour les distinguer les uns des autres ? Cet homme a désormais perdu toute humanité à cause de ce tatouage.

    En effet, bien que “183070” ne soit qu’un nombre quelconque, c’est toutefois la seule marque d’identité d’André Rogerie pendant les semaines où il fut prisonnier. Cette identité n’en est pas réellement une, c’est seulement une manière de distinguer un individu d’un autre. La perte d’identité ramène l’homme à un état animal : il est déshumanisé. Aucune humanité n’est laissée chez cet homme hormis sa capacité à penser qui ne pourra lui être enlevé, bien qu’il ne puisse l’exprimer dans de telles circonstances.

    Œuvre complémentaire :

    La chanson “Nuit et Brouillard”, écrite par Jean Ferrat en 1963, dénonce les atrocités des camps de concentration en définissant de manière concrète le terme “déshumaniser”.

     

    Nuit et Brouillard

    Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
    Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
    Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
    Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

    Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres
    Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
    Dès que la main retombe il ne reste qu’une ombre
    Ils ne devaient jamais plus revoir un été Lire la suite...

    Humanité

    Justification :

    Nous somme tous humain, nous nous considérons donc tous comme une partie, même infime, de l’humanité. Or on oublie bien trop souvent que ce mot peut aussi désigner un sentiment qui est considéré comme un des sentiments les plus juste de notre monde.  L’humanité peut  aussi désigner le caractère humain de quelqu’un. Il est donc intéressant de faire une fiche sur ce mot qui, de par ses différents sens, peut parfois sembler complexe à comprendre.

    Etymologie:

    Du latin “humanitas” on le trouve écrit pour la première fois sous la forme «humanitet” en 1119 dans le Comput de Phillipe de Taon, ce mot signifiait « l’ensemble des caractères qui constituent la nature humaine ». On le trouvera ensuite écrit pour la premiere fois sous la forme tels que nous la connaissons en 1950 dans le “Mystère du Viel Testament”. Dans cette compilation de texte, “humanité” signifiait humanité « l’ensemble des hommes ». Sous cette forme, le radical “human» du latin  “humanus” est suivie du suffixe “ité” servant à former un nom indiquant une caractéristique.

    Définition:

  • Ensemble des hommes, du genre humain, parfois considéré comme constituant un tout, un être collectif (Dictionnaire CNRTL , 2020)     domaine collectif
  • Disposition à la compréhension, à la compassion envers ses semblables, qui porte à aider ceux qui en ont besoin  (Dictionnaire Larousse , 2020)      domaine sentimental
  • Caractère de ce qui ou de celui qui est humain (Dictionnaire La Langue Française, 2020) domaine éthique
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    Vivant

    Il ne faut pas confondre la “vie” et le “vivant”. En effet, on a laissé la “vie” aux philosophes, car il s’agit d’un sujet très large qui englobe l’être vivant et tout les phénomènes essentiels qui le caractérise. Ainsi on a laissé le “vivant” aux biologistes. Cependant des philosophes ce sont intéressés au principe du “vivant”. On peut d’ailleurs cité le vitalisme; doctrine d’après laquelle il existe dans tout individu un principe vital gouvernant les phénomènes de la vie distinct de l’âme et de la matières; doctrine selon laquelle les phénomènes de la vie sont irréductibles aux phénomènes physico-chimiques et manifestent une force vitale irréductible aux forces de la matière inerte. On peut ainsi opposer cela à l’animal-machine de Descartes. Les pensées ont évoluées en même temps que les avancées de la Science. Il est donc important de connaître le terme “vivant”, qui s’est vu évoluer au cours du temps.

     

    Etymologie :

    D’après le web pédagogique, le terme “vivant” nous vient du latin vivus, lui-même participe présent de vivre du latin vīvere.

    Définition :

  • D’après le CNRTL le mot “vivant” par opposition à la mort est : “qui vit, qui est en vie; dont les fonctions de la vie se manifestent de manière perceptible.”
  • Dans le Larousse le terme “vivant” désigne: “les caractéristiques de la vie, par opposition à ce qui est inanimé, inerte.” 
  • L’internaute définie le “vivant” comme: “ce qui est doué de vie.”
  • Par ailleurs, dans Le Robert, le “vivant” désigne: Constitué par un ou plusieurs êtres vivants.”
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    Tribunal

    Tribunal

    Le procès de l’attentat contre Charlie Hebdo  s’est déroulé à la fin de l’année 2020  et l’on a beaucoup entendu parler de tribunal et des sentences prises par les juges et les procureurs qui ont été jugées craintives face à la menace terroriste pesante. Le tribunal est une instance connu de tous, dont on parle couramment. Cependant, peu de personnes se sont déjà rendues dans un tribunal et beaucoup ignorent les fonctions, les personnes que l’on y trouve et les différents types de tribunaux. Il me semble donc important de préciser assez simplement l’origine de ce mot ainsi que la définition qui lui est propre.

    ETHYMOLOGIE:

    Tribunal vient du latin tribunal qui signifie et qui désigne le monticule où se retrouvaient les magistrats romains lors de l’antiquité. C’est un dérivé du mot latin tribunus qui désigne les tribuns ( de la plèbe ) autrement dis les magistrats.

    DEFINITIONS:

    Voici la définition de “tribunal” selon tout d’abord le CNRTL:

    1) Monticule, estrade, partie élevée de l’hémicycle des basiliques romaines qui permettait aux magistrats rendant la justice d’être visible (antiquité).

    2) Siège sur lequel sont assis les juges (antiquité).

    3) Salle, auditoire où est rendue la justice, bâtiment l’arbitrant ainsi que les services annexes, palais de justice.

    4) Magistrat, corps de magistrats exerçant une juridiction.

    5) Confessionnal (religion).

    6) Ce que l’on peut considérer comme une source de jugement: opinion ou jugement collectif sur quelqu’un ou quelque chose.

    7) Sentiment supérieur, valeur auquel Homme se réfère pour juger ses propres actions, ses passions. Lire la suite...

    Loi

    La loi, Les lois :

     

    • Pourquoi avoir choisi ce mot ?

    La loi nous entoure au quotidien, elle régit nos libertés et nos devoirs afin de garantir une stabilité et une égalité de tous. Il était donc important de définir ce terme au centre de nos actions quotidiennes. En effet, c’est elle qui nous donne un cadre, une directive à suivre et à respecter sous peine d’être punis. Il est également important de se rappeler que de nombreuses personnes se sont battues afin d’obtenir certaines lois telles que nous les connaissons de nos jours. Il est donc nécessaire, de savoir d’où elles viennent et quelles sont leurs utilités ?

     

    • Tout d’abord… Qu’est-ce qu’une loi et comment cela fonctionne  ?

    A travers cette petite vidéo destinée aux plus jeunes, on comprend comment une loi est votée et quels en sont les acteurs :

     

    • Etymologie du mot:

    Le mot “loi” provient du moyen français “loy”, ainsi que du latin “lēgem”, accusatif de “lēx”.

     

    • Différentes définitions  :

    1) Selon le petit Larousse illustré de 2007, la définition du mot “Loi” est la suivante : prescription établie par l’autorité souveraine de l’Etat, applicable à tous et définissant les droits et devoirs de chacun

    2) Selon le dictionnaire du CNRTL, le mot “Loi” est défini ainsi : Règle, prescription émanant de l’autorité souveraine dans une société donnée et entraînant pour tous les individus l’obligation de s’y soumettre sous peine de sanctions.

    Ces deux exemples définissent le mot “loi” lorsqu’il est utilisé dans le langage courant par tous.

    D’un point de vue philosophique, selon le “DICOPHILO”, la loi est impose les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l’égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l’égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste

    Pour finir, il est important d’étudier la définition du mot “Loi” dans un dictionnaire juridique. En effet, la loi représente l’essence même de la juridiction (de la justice) et il est possible d’y apporter quelque nuances. Selon le dictionnaire juridique de droit privé, la définition est la suivante : La loi est une norme générale et impersonnelle. Il existe plusieurs types de lois : lois constitutionnelles (au sommet de la hiérarchie des normes), lois organiques (adoptées par le Parlement), lois ordinaires (de valeur législative, adoptées par le Parlement). Elle est l’expression de la volonté générale : on considère que chaque citoyen participe, directement ou par l’intermédiaire de ses représentants, à l’élaboration de la loi.

     

    • Justification du choix :

    “Nul n’est censé ignorer la loi” , tel est un des principes juridique les plus important. Les lois sont en permanence autour de nous, sans même que nous nous en apercevions. Elles régissent la vie de la société au quotidien afin d’assurer l’égalité de tous en devoirs et en droits. En tant que jeune citoyen, il nous est important de savoir ce qui nous entoure, ce qui dicte les actions qui sont légales ou non. De plus, il est important de rappeler que une loi se doit d’être connu dès son apparition dans le journal officiel, afin d’être appliquée à tous les citoyens. De nombreuses personnes se sont battus depuis des centaines d’années afin d’acquérir des droits et des devoirs tels que nous les connaissons aujourd’hui dans nos lois, et tels que nous pouvons les utiliser.  Rousseau, comme Montesquieu, considérait que la loi était fondamentale pour l’équilibre de tous. Il s’agissait donc d’une volonté supérieure à la volonté individuelle. L’auteur du Contrat social cherchait à ce que la loi résulte de la volonté du peuple car on ne peut obéir qu’aux lois qu’on a soi-même souhaité.

     

    • Citation/extrait philosophique :

    Extrait de “Lettre écrite de la Montagne” de J.J. Rousseau, en 1763 :
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    Décision

    Aujourd’hui, il est important de faire des choix et donc de prendre des décisions. En cette dernière année de lycée, il me faut décider de mes futures études pour plus tard pouvoir donner un sens à ma vie professionnelle. La décision est une action qui ne faut pas prendre à  la légère. En effet, le terme décision, un mot apparu au début du XIVe siècle et qui semble avoir précédé le verbe décider qui est lui-même, apparu au début du XVe siècle, est important dans la langue française de même que dans la philosophie. Ce terme apporte une fin à un jugement, il est au fondement de la Justice. La décision est souvent perçue comme négative car celle-ci indique une fin et le mot fin est souvent signe de malheur. Cependant, dans certain cas, la décision permet un nouveau départ. De plus, la décision est un terme utilisé dans les textes de lois, elle traduit d’une règle établie et décidée, celle-ci est inchangée et ne peut être controversée.

     

    Etymologie:

    D’après le CNRTL, le mot décision du latin decisio, désigne une “action de trancher une question débattue; arrangement, transaction”. Dérivé lui-même de decido, decidere, composé du préfixe –de et de –caedo.

    Définition:

    Selon le CNRTL, il s’agit d’une “Action de décider quelque chose ou de se décider, après délibération individuelle ou collective; p. méton. résultat de cette action”.
    Dans le Larousse, en Droit, il s’agit d’une “mesure prise par le président de la République dans le cadre des circonstances particulières prévues par l’article 16”. Ou une “Sentence du Conseil constitutionnel”.
    Selon l’internaute, il s’agit d’un

    “résultat de cette action, résolution prise” Lire la suite...

    Sensibiliser

    Sensibiliser

    Justification :

    Sensibiliser la population face aux différents problèmes de notre société est devenu nécessaire. En effet, on a pu le constater lors de l’assassinat de Samuel Paty : il a été indispensable de sensibiliser les élèves à la liberté d’expression ainsi qu’aux problèmes idéologiques actuels. Dès notre plus jeune âge, nous sommes sensibilisés à différentes causes par notre entourage et à l’école. Quel est l’objectif de sensibiliser les jeunes ? Les problèmes ou les causes évoqués sont divers et variés : on retrouve une sensibilisation aux risques routiers et aux gestes de premiers secours, aux discriminations, aux handicaps et au harcèlement ou encore à la violence avec les attentats. Tous ces domaines sont abordés car ils font malheureusement partie de notre quotidien. Cependant, sensibiliser permet de limiter leur impact sur la vie de citoyens en devenir. Il est donc important de comprendre les objectifs et les rôles de la sensibilisation et son caractère indispensable visible par sa généralisation dans divers domaines. En quoi la sensibilisation a-t-elle un rôle essentiel dans notre société ?

    Étymologie :

    Le verbe “sensibiliser” est un dérivé de l’adjectif “sensible” (avec l’ajout du suffixe -iser) venant de l’adjectif latin “sensibilis” formé du verbe latin “sentio“, signifiant sentir, et du suffixe -bilis. Le suffixe -iser permet de former un verbe à partir d’un nom ou d’un adjectif tandis que le suffixe -bilis forme des adjectifs à partir de verbes.

    Définitions :

    Le verbe transitif “sensibiliser” apparaît dans divers domaines comme la biologie ou la photographie.

  • D’après le dictionnaire Larousse, le verbe sensibiliser est le fait de “rendre sensible à une action physique, chimique, etc., de provoquer une sensibilisation” ou bien de “rendre quelqu’un, un groupe sensible, réceptif à quelque chose pour lequel il ne manifestait pas d’intérêt”. D’une part, ce verbe désigne une action physique, relative au sens perçu par le corps. D’autre part, cette action a pour objectif de susciter un intérêt, une envie à une ou plusieurs personnes, concernant un sujet méconnu.
  • Le dictionnaire Universalis définit le terme sensibiliser comme l’acte de “faire réagir”. Autrement dit, son but est de faire prendre conscience, de provoquer une réaction chez quelqu’un pour qu’il agisse.
  • D’après le CNRTL, c’est également le fait de “rendre perceptible”. Cette action permet à quelque chose de devenir compréhensible, accessible ou de le rendre visible.
    De plus, dans le domaine biologique ce verbe est définie comme l’action de “faire subir une sensibilisation”. Autrement dit, c’est l’action d’une substance ou d’un objet sur une personne qui lui provoque une réaction, un effet souvent physique ou chimique.
    Enfin dans le domaine de la photographie, c’est “rendre un support sensible à la lumière ou à une radiation” c’est-à-dire, permettre l’apparition de couleurs sur une photo grâce à l’action de la lumière ou d’ondes infrarouges.
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    Enthousiasme

    JUSTIFICATION :

    L’enthousiasme fait parti de nous lorsque nous sommes de bonne humeur, dans une bonne lancée pour un but que nous voulons atteindre. Ce nom met en avant une certaine motivation à un objectif. L’enthousiasme est toujours positif, il nous permet de réaliser de grandes choses, de montrer notre intérêt pour quelque chose que ce soit une personne, un objectif ou encore un événement. L’enthousiasme que nous mettons à faire une action peut ainsi nous permettre de se différencier grâce à notre entrain que nous mettons pour le réaliser. Malheureusement celui-ci n’est pas tout le temps  présent à longueur de journée, il va et vient selon les événements de notre vie, il se peut que nous ne soyons pas enthousiasme pour tout, selon nos goûts mais aussi nos envies.

    ÉTYMOLOGIE :

    Le nom masculin ENTHOUSIASME provient du grec « ἐνθουσιασμός », soit enthousiasmós. Ce terme signifiait à l’origine l’inspiration ou la possession par le divin ou par la présence d’un dieu ; le terme sous entend une communication divine.

    DEFINITION :

    Le terme ENTHOUSIASME provient tout d’abord d’un vocabulaire religieux mais est aussi un terme utilisé de manière plus régulière.

    D’après le dictionnaire LAROUSSE en ligne, le terme désigne une chose :

    • Une émotion puissante qui s’empare d’une personne à propos de quelqu’un ou de quelque chose qui se manifeste par des signes extérieurs d’admiration, de contentement ou encore d’exaltation.

    D’après le CNRTL, l’enthousiasme a 2 sens se rapprochant de celle dû dictionnaire LAROUSSE :

  • Un état d’exaltation de l’esprit, d’ébranlement profond de la sensibilité de celui qui se trouve possédé par la Divinité dont il reçoit l’inspiration, le don de prophétie ou de divination (religion non chrétienne)
  • Etat de ferveur, d’émotion religieuse intense donnant l’intuition de vérités religieuses ou de réalités supra-naturelles (opposés à raison, intelligence )
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